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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 10:58
  1. Les freins à la mondialisation :

à La tentation protectionniste de certains pays riches.

EX : PAC(politique agricole commune) de l’Union Européenne, ou bien le système de subventions agricoles pour les USA. Objectif pour ces deux ensembles régionaux: continuer à pouvoir assurer leur sécurité alimentaire (capacité à subvenir aux besoins alimentaires de la population d’un pays). Du coup cela fausse les règles la libre-concurrence et constitue une concurrence déloyale vis-à-vis des agriculteurs des pays des Suds.

--> Des oppositions au sein même de l’OMC, notamment dues au commerce agricole. Fondation de groupes :Groupe de Cairns link

Le groupe de Cairns a été créé en août 1986 à Cairns en Australie. Il réunit la plupart des pays en développement qui sont agro-exportateurs (exportateurs de biens agricoles).

Il s'agit d'un groupe hétéroclite aussi bien au niveau géographique qu'au niveau économique. Le Groupe de Cairns se compose de 19 pays : Australie, Afrique du Sud, Argentine, Brésil, Colombie, Costa Rica, Bolivie, Canada, Chili, Indonésie, Malaisie, Guatemala, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Paraguay, Pérou, Philippines, Thaïlande, Uruguay.

Suite au protectionnisme persistant de la part de l'Union européenne (Politique agricole commune) et des États-Unis, ces pays se sont donc réunis pour réussir à libéraliser le marché agricole mondial. Ils se sont illustrés notamment lors de l'Uruguay Round (1986-1994) du GATT et continuent à travailler ensemble lors des conférences ministérielles de l'OMC, notamment sur le cycle de Doha. Le gouvernement australien préside cette union et coordonne les différentes activités du groupe telles que leurs réunions. Les membres du groupe de Cairns ont tenu 26 réunions à l'échelon ministériel depuis 1986. Les réunions ministérielles les plus récentes sont celle de San Jose au Costa Rica, du 23 au 25 février 2004 et celle de Cancun aux Mexique, en septembre 2003 pour préparer la conférence ministérielle de Cancun de l'OMC.


à Les particularismes régionaux (défense des identités régionales : Bretagne, Corse, Alsace, Catalogne, Basque….). Doc à distribuer « drapeaux régionalistes ».

Doc 6p 147. « identité régionale et produit monde » (le coca corse, et la réponse de SOCOBO)

Question : Qu’illustre ce document ?

Résistance corse face à la mondialisation du goût. Réappropriation d’une identité régionale via un produit de diffusion mondiale.

Question 2 : Quelle est la réponse de SOCOBO ?

SOCOBO essaie dans sa réponse d’intégrer un corse dans l’image de sa marque. Coca essaie aussi de pénétrer le marché corse avec une bouteille bilingue. Cela témoigne de la résistance des identités régionales face à la mondialisation du goût.

Remarque : les particularismes régionaux sont nés en France au moment de l’intégration des différentes campagnes à un état national et central, lorsque le français s’st imposé partout avec la IIIe République.

à Doc 3 p 146 « Les grandes dates de l’altermondialisme ».

Question 3 p 146 : que recherchent les altermondialistes ?

Les altermondialistes cherchent à mettre en place une mondialisation à visage humain. C'est-à-dire qu’ils dénoncent les excès du libéralisme qui remet en cause les droits humains

Les mouvements anti-mondialisation qui étaient contre la libéralisation des échanges sont maintenant dépassés par les alter-mondialistes qui prônent une mondialisation mais « à visage humain », qui prendrait plus en compte les plus démunis.

 

 

à Conclusion II.C : ces freins à la mondialisation nous montrent qu’en dépit de certaines apparences d’uniformisation, le monde actuel présente une importante diversité, qui doit s’entendre comme une grande variété de situations d’identités qui entendent bien être prises en compte. Il faut cependant remarquer que la montée de ces particularismes peut être lue comme une réaction de l’échelon local à une intégration à une échelle supérieure.

 

Conclusion II : La mondialisation est un processus d’intégration des différents échelons du monde (local, national, régional) à l’échelle mondiale. Cette intégration des différents lieux de la planète à cet échelon mondial est porteuse de disparités, c’est-à dire d’inégalités. Certains lieux sont privilégiés, tandis que d’autres moins, voire pas dut tout. Des espaces sont valorisés et d’autres souffrent. Dès lors, on est en droit d’émettre l’hypothèse que ce sont ces disparités et ces inégalités (spatiales, économiques, qui se traduisent en termes sociaux) qui révèlent la diversité du monde, c'est-à-dire sa variété. Il semble en effet que celle-ci s’exprime comme un instinct de survie face à une intégration à l’échelon mondial, qui se décline avant tout d’un point de vue économique et très peu d’un point de vue politique.

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