Vendredi 03 avril 08 :
Blague russe à mettre en parallèle avec les manières dont ont usées les différents dirigeants soviétiques pour arriver au communisme.
Blague qui circulait en URSS sur le régime communiste :
« Staline, Khrouchtchev, Brejnev et Gorbatchev sont dans un train (celui du communisme). Le train tombe en panne…
Staline : il faut tuer le conducteur ! (et il le fait exécuter)
Khrouchtchev : décision stupide ! il faut réhabiliter le conducteur !
Brejnev : fermons les rideaux, écoutons un disque et faisons comme si le train avançait, et peut être il repartira !
Gorbatchev : non : il faut pousser le train !
Conclusion : les quatre poussent le train, mais quatre hommes ne suffisent pas à faire avancer le train. De plus, le seul qui pouvait les aider, le conducteur, a été tué par Staline »
II. De la détente à la guerre fraîche :
A. La détente (1962-1974) : Les deux grands s’entendent pour assurer la cogestion du monde
Document 1p. 48
Question : que montre cette image ? Qui est l’ours ? L’aigle ? La colombe ? Pourquoi est-elle dans un berceau ? Que tient-elle dans son bec ?
Définition du terme « détente » : La coexistence pacifique est une doctrine venue du monde communiste, alors que la doctrine de la détente vient de l’Occident. Le principe de la détente consiste à renoncer à toute "croisade" contre le camp communiste et à laisser le camp adversaire imposer son hégémonie dans sa zone d’influence, à condition qu’il se garde d’intervenir dans l’autre camp. Le but est de préserver la paix mondiale et d’éviter de se ruiner dans la course suicidaire aux armements
Ce principe satisfait Brejnev car l’U.R.S.S. peut dominer une partie du monde et les apparatchiks peuvent consolider leur pouvoir à l’intérieur du monde communiste. Ce principe convient aussi à Nixon (élu en 1968) et à son conseiller pour les affaires étrangères Henry Kissinger qui ne veulent plus que les États-Unis s’épuisent à jouer le rôle de gendarme du monde. La période de la détente peut être arrêtée en 1973 avec la guerre du Kippour ou plutôt en 1975 avec les accords d’Helsinki, qui décrètent l’inviolabilité des frontières en Europe.
1963 : installation du « téléphone rouge » entre Moscou et Washington, en réalité c’est une ligne directe (mais elle n’est pas rouge !). L'installation de cette ligne fait suite à la crise des missiles de Cuba en 1962.
1/ L’équilibre de la terreur : La fin de la course aux armements ?
a. Les signaux de la détente :
1963 : le traité de Moscou interdit les essais nucléaires dans l’atmosphère: ce traité n’est signé ni par la Chine ni par la France, qui souhaitent ainsi conserver leur marge de manœuvre en termes de politique étrangère. En effet, en ne le signant pas la France et la Chine montrent qu’elles souhaitent poursuivre leur programme d’armement nucléaire. Cela leur permet de se créer leur propre « bouclier nucléaire » et ainsi de ne pas être tributaire de celui des deux supergrands.
1968 : traité de non prolifération des armes atomiques pour éviter la multiplication des états détenteurs de l’arme nucléaire.
1972-78 Accords SALT (Strategic Arms Limitation Talks) : discussions entamées en 1969 : consacrent la parité URSS/USA et prévoit la limitation des stocks d’armes, et des vecteurs de lancement.
b. Mais la réalité de la poursuite de la course aux armements :
Cette rivalité économique continue dans le domaine spatial : 1957 : 1er satellite Spoutnik, 1961 : 1er homme dans l’espace, 1969: 1er homme à marcher sur la lune. La course à l'espace est aussi à mettre en lien avec la capacité à lancer des missiles inter-continentaux.
Parallèlement à ce renforcement technologique, les 2 grands s’affaiblissent à travers des crises internes à chacun des 2 blocs.
2 / La fissuration des 2 blocs : Les 2 grands remis en cause.
Les Etats-Unis : montée de l’antiaméricanisme suite à l'intervention américaine au Vietnam : Ils doivent faire face au développement de l’antiaméricanisme de la part de la France en particulier et des opposants à leur intervention au Vietnam.
- En Europe:
à La politique d’indépendance de la France : illustrée en la personne du général De Gaulle. Retrait du commandement intégré de l’OTAN (mais pas de retrait de l’OTAN) en 1966.
La décolonisation terminée Algérie en 1962 et Afrique Noire Années 1960 : Le général de Gaulle veut restaurer l’indépendance politique et militaire de la France.
La France condamne l’intervention des Etats-Unis au Vietnam et encourage les mouvements d’émancipation des peuples d’Amérique Latine. Cependant lors des grands moments de tension la France reste du côté des USA. (Exemple en 1962).
à Politique d’ouverture à l’est (« Ostpolitik ») du chancelier allemand Willy Brandt dès 1969 : but est de se rendre sympathique aux soviétiques et aux allemands de l’est pour éviter qu’ils ne tentent une invasion.
-En Asie : La guerre du Vietnam (1963-1975)
Le Vietnam avec le Cambodge constituent l’Indochine, colonie française qui obtient son indépendance à la suite des accords de Genève de 1954 qui mettent fin à la guerre commencée en 1946 . Ho Chi Minh proclame l’indépendance de la république démocratique du Vietnam à Hanoi en 1946
Après la défaite française de Dien Bien Phu (1953), le pays placé sous contrôle de l’ONU est divisé par le 17e parallèles : - Le Nord communiste est dirigé par Ho Chi Minh et soutenu par l’URSS.
- Le Sud pro-occidental est dirigé par Diem et soutenu par les Etats-Unis.
Au Sud une guérilla naît de l’opposition des Viêt-Congs (vietnamiens du sud qui sont communistes) qui créent le Front de Libération National.
En 1964, les USA décident d’intervenir militairement, fidèles à leur politique d’endiguement du communisme (selon la théorie des dominos). Ils interviennent en prenant le prétexte d’un incident avec l’un de leurs navires militaires dans le Golfe du Tonkin.
En 1968, Nixon décide la «vietnamisation» du conflit c’est à dire le désengagement des GI’s au profit des vietnamiens, tout en bombardant les pays frontaliers (Cambodge et Laos) qui soutiennent l’arrivée de renforts chinois par l’Ouest.
1973 : Accords de Paris marquent le retrait des américains et la fin de la guerre du Vietnam
1975 Prise de Saigon, capitale du Sud, par les communistes du Nord et marque ainsi l’échec des Etats-Unis.
En Amérique Latine: document 2 p. 48.
D’autres mouvements révolutionnaires s’opposent aux Etats-unis influencés par la révolution cubaine de Fidel Castro et d'Ernesto Che Guevara en Bolivie. (« Allumer, 1, 2, 3, plusieurs Vietnams… » en Amérique Latine selon l’expression d’Ernesto Che Guevara mort en 1967).
Au Chili, à la suite d’élections légales le président socialiste Salvador Allende est élu mais un coup d’état soutenu par les USA et la CIA favorise l’arrivée au pouvoir du dictateur pro-américain, Augusto Pinochet (prétextant la théorie des dominos, et mettant en œuvre son corollaire : le roll-back)
2/ L’URSS: Les investissements dans l'armement se sont fait au détriment de l'amélioration du niveau de vie de la population. L'URSS est dépendante de l'Occident pour ses importations de céréales (blé américain).
L'autorité de Moscou est peu à peu contestée : apparition de la figure du « dissident » en Occident, avec la publication de « L’archipel du goulag » d’Alexandre Soljenitsyne, en 1974 qui raconte l’histoire de prisonniers du goulag, de ce qu’ils ont enduré et pourquoi ils l’ont enduré. (porte sur période 1918-1956, fini d’écrire en 1968)
C/ Des bonnes relations illusoires (1963/75) : Négociations bilatérales mais la méfiance persiste.
A partir du moment où il y a une parité de l’arsenal militaire, l’entente s’accompagne de négociations politiques et économiques.
Sur le plan politique:
Chacun décide de ne pas intervenir dans la politique intérieure de chaque bloc et de laisser chacun gérer sa sphère d’influence.
Mise en place d’un “Condominium” c’est-à-dire un accord de co-domination entre les deux grands afin d'exclure des décisions importantes les autres puissances.
Richard Nixon et Leonid Brejnev (nouveau 1er secrétaire du PCUS) se rencontrent en 1972, 73 et 74
Sur le plan économique
Le commerce URSS/USA est multiplié par 10 entre 1971 et 1975. Les USA fournissent le blé dont les soviétiques ont besoin. En effet la situation intérieure soviétique est difficile avec des pénuries fréquentes et qui concernent aussi bien les biens de consommation, que la nourriture (doc 4p. 48)
Sur les deux plans : économique, politique. Les accords d’Helsinki signés en 1975 réunissent 33 états européens et les USA et URSS : ils permettent la coopération et la libre circulation des hommes et des marchandises en Europe. Cette conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) marque l’apogée de la détente. Elle prévoit le renforcement des échanges, une coopération technique et le respect des droits de l’homme.
Pendant ce temps, le Tiers-monde continue d’être le champ d’affrontements idéologiques et économiques entre les deux grands.
B. La guerre fraîche (1975-1985) :
à Reprise de l’expansionnisme soviétique : (carte à projeter du monde en 1980)
En Afrique, des régimes socialistes soutenus par Moscou voient le jour après leur accession à l’indépendance : Mozambique et Angola en 1975, Ethiopie en 1977. De plus de nombreux pays africains signent des accords de coopération avec Moscou (Congo, Bénin, Mali, Guinée,….).
En Asie : le Vietnam allié de l’URSS assujettit le Laos et envahit le Cambodge.
En 1979 : « coup de Kaboul » : les soviétiques envahissent l’Afghanistan (déclecnchant la Guerre d'Afghanistan de 1979 à 1988). Ils vont s’y enliser comme les USA au Vietnam, mais ils menacent ainsi le Golfe Persique et l’approvisionnement occidental en pétrole. En « représailles » les USA boycottent les JO de Moscou en 1980.
En Amérique Latine : Cuba et l’URSS soutiennent les guérillas d’Amérique centrale (sandinistes au Nicaragua, Guatemala, Salvador : cf carte projetée)
En Europe : installation de missiles SS-20 moyenne portée (toutes les villes d’Europe).
Les pays européens craignent alors un « découplage » entre leur sécurité et celle des USA (qui protège les pays européens avec son potentiel nucléaire et des vecteurs courte, moyenne, longue portée).
Les européens demandent alors aux USA, par le biais de l’OTAN, l’installation de missiles similaires en Europe. Chose acceptée en 1979 par le biais de la « double décision » (d’abord négocier un retrait des missiles soviétiques et en cas de refus l’installation de missiles Pershings II ).
è Contre-attaque des USA dès le début des années 80
1980 : nouveau président US : Ronald Reagan (1980-1988) : il dénonce « l’empire du mal », augmente le budget militaire, arme la résistance afghane et les forces contre-révolutionnaires en Amérique centrale (opérations secrètes de la CIA).
1983 : il lance « l’initiative de défense stratégique » (projet guerre des étoiles) pour créer un bouclier laser anti-missile de l’espace et rendre le territoire US inviolable. C’est un autre moment de tension fort et de paroxysme de la guerre froide, car cette initiative rend caduc l’équilibre de la terreur et met les soviétiques dans une position dangereuse.
1983 : paroxysme de la crise des euromissiles : Reagan décide de faire installer des missiles moyenne portée en Europe susceptible d’atteindre le territoire soviétique (missiles Pershings II). Les soviétiques tentent de jouer sur l’opinion publique allemande pacifiste et anti-nucléaire (là ou il avait été décidé d’installer les missiles, ce qui posait problème à une partie de la population car en cas d’incident ils seraient les premiers visés par les têtes nucléaires soviétiques).
Doc 5 p. 49 : « une nouvelle cohésion du bloc occidental ».
Question : comment Mitterrand considère t’il l’arme nucléaire ? Définissez les termes de « Détente » et d’« Ostpolitik ». Expliquez le terme de « découplage ». Pourquoi Mitterrand prononce t’il ce discours ? Quel est son auditoire ? Quel écho aura ce discours ?
Cependant l’installation se fait, tandis que les soviétiques dès 1983 conditionnent leur retrait à l’abandon du programme « d’initiative de défense stratégique », qui rendait caduc l’équilibre de la terreur (En effet, si les USA pouvaient détruire les missiles soviétiques à partir de l’espace et que les soviétiques n’en étaient pas capables, les soviétiques devenaient ainsi les seuls à être vulnérables).
C. Vers une fissure des blocs ? Les cas français, chinois et les pays non-alignés.
France :
1957 : Traité de Rome : création de la CEE et ainsi de l’intégration européenne (économique).
1960 : la France possède la bombe A, se démarque des positions US (De gaulle « n’aimait »pas les américains, qui avait essayé de l’évincer du pouvoir à la fin de la seconde guerre mondiale).
1963 : traité franco-allemand d’amitié et de coopération : Traité de l’Elysée.
1966 : retrait du commandement intégré de l’OTAN.
Chine : Doc 3p 48 : « Le rapprochement sino-américain ».
En quoi ce texte essaie de montrer que le rapprochement des 2 puissances contribue à la Détente ? N’y a-t-il pas des arrières pensés derrière ces bonnes intentions ? Quelles peuvent-elles être ?
1959 : sommet Khrouchtchev/Eisenhower : URSS décide de ne plus aider la Chine à se doter de l’arme nucléaire.
1968 : Nixon président, aidé par son conseiller Henri Kissinger décide de se rapprocher de la Chine.
1971 : diplomatie du « ping-pong » (cf. le film « Forrest Gump »). Rapprochement sino-américain, avec des accords économiques. La Chine ainsi se désolidarise de l’URSS, ce que cherchait à faire les américains.
1978 : Den Xiao Ping lance une nouvelle politique économique en Chine, et instaure de fait le capitalisme économique dans certaines zones franches (le long du littoral pacifique) qui sont dès lors ouvertes aux entreprises étrangères. Cette attitude se démarque là encore de la position de l’URSS qui ne tolère aucunement le capitalisme à cette date.
Pays non-alignés :
1947 : Yougoslavie rompt toute relation diplomatique avec l’URSS.
De 1945 à 1975 : quasiment toutes les colonies accèdent à l’indépendance, et par la même ont une place à l’ONU qui devient alors une tribune ou les peuples peuvent s’exprimer. Malgré l’instrumentalisation des anciennes colonies par les superpuissances, un mouvement se dessine : celui des non-alignés qui naît en 1955.
1955 : Conférence de Bandoung.29 pays ex-colonies proclament leur neutralisme et le principe de la coexistence pacifique, leur refus d’aligner leur politique que celles des deux blocs. C'est la naissance du Tiers-monde.
1961 : la conférence des pays non-alignés se tient à Belgrade (Yougosalvie) et la Yougoslavie y est représentée.
Cependant malgré les principes des pays comme Cuba ou la Yougoslavie, nous montre que la réalité était différente et que cette organisation manquait de cohésion.
IV. La fin de la guerre froide et le nouvel ordre mondial :
A. La fin du communisme en URSS et en Europe de l’Est. Doc 7p. 49 de Gorbatchev (1991).
En 1985 : Mikhail Gorbatchev devient 1er secrétaire du PCUS, il hérite d’une situation désastreuse sur le plan économique (doc. 4p. 48). Pour y remédier il met en place la PERESTROÏKA (= politique de restructuration économique et sociale). Mais celle-ci va échouer devant la résistance des apparatchiks soviétiques.
Sur le plan militaire, l’IDS (initiative de défense stratégique) de Ronald Reagan rend en théorie obsolète l’arsenal nucléaire soviétique. Ceux-ci doivent donc continuer à investir dans le secteur de l’armement pour rattraper ce retard. Cependant cette course à l’armement va mener l’URSS à la faillite.
La crise économique en Union Soviétique mécontente le peuple, et dans le but d’améliorer la situation politique intérieure Gorbatchev met en place la GLASNOST (transparence). Cependant ces réformes vont être insuffisantes aux vues des difficultés que connaît le pays.
Un des effets induits par cette libéralisation relative du système soviétique réside dans le fait que les états satellites vont évoluer plus librement, car Gorbatchev (1985-1991) pense préserver le système en le démocratisant et en abandonnant les « possessions extérieures » (Tiers-Monde, retrait d’Afghanistan). Cependant à cette date le Pacte de Varsovie est toujours valable
Ainsi la Hongrie dès 1989 commence à ouvrir ses frontières avec l’Autriche. Les allemands de l’est vont alors tenter de s’enfuir par ce biais. Puis face à l’augmentation du nombre de demande de passeports le gouvernement de la RDA emboite le pas et ouvre aussi se frontières avec la RFA. Le mouvement grandit et dans la nuit du 9 novembre 1989, le mur de Berlin chute. Tout un symbole. Cependant à cette date personne n’imagine encore la fin de l’URSS, car le Pacte de Varsovie est encore d’actualité.
C’est seulement deux ans plus tard en 1991 que l’URSS va s’effondrer. Elle va imploser sous le poids des différentes nationalités qui la compose, et qui à la faveur de la glasnost ont souhaité s’émanciper : renouveau des nationalismes.
De plus début 1991, les USA interviennent pour la 1ère fois en Irak, après que celui-ci ait envahi le Koweït. Georges Bush (Père) s’entende donc secrètement avec Gorbatchev pour éviter une intervention soviétique dans cette région, et en contrepartie il assure l’URSS du soutien américain pour redresser le pays, et le faire sortir du communisme dignement : l’affrontement des deux blocs se termine par une victoire occidentale.
B. Nouvel ordre mondial ?
Dans un 1er temps, l’effondrement de l’URSS laisse émerger les nationalismes en Europe : une dizaine de nouveaux états sont crées, alors que l’Allemagne se réunifie (Traité 2+4) après la signature du traité de paix entre les puissances occidentales et soviétique.
La Yougoslavie éclate et sombre dans la guerre civile (1990-1993). Elle se fragmente en différents états, dont le dernier en date est le Kosovo (proclamation de son indépendance en 2007).
L’Afrique est le territoire ou le plus grand nombre de guerres civiles éclatent du fait de l’absence de soutien aux régimes en places par le « grand frère » soviétique. De nombreux conflits interethniques divisent alors ce continent, pour qui les années 1990 sont des années noires. Notons d’ailleurs que ces divisions sont parfois entretenues par les autres puissances, et parfois même ont pour origine des décisions coloniales (ex : Rwanda : la distinction entre Hutus et Tutsis avait été matérialisée sur les cartes d’identité par l’ex-puissance coloniale alors que cette distinction au départ n’avait aucune raison d’être).
Les intégrismes se développent de toutes parts. En Afghanistan, les Talibans prennent le pouvoir, la droite extrémiste et intégriste est au pouvoir en Israël durant ces années. Egalement en Inde de la part des Hindous contre les musulmans (doc 5p. 51), …
Doc 3p. 50 « La multiplication des attentats 2002-2003 ». Quelles sont les cibles privilégiées du terrorisme ? Les américains, les occidentaux, et les juifs ou qu’ils soient dans le monde.
Le terrorisme islamiste se développe et atteint son paroxysme le 11 septembre 2001 lors des attentats contre le World Trade Center à New-York revendiqués par O. Ben Laden et son réseau (Al-qaida). Pour la 1ère fois de son histoire le territoire américain est atteint. Les USA dès lors décident d’intervenir partout dans le monde lorsque leurs intérêts semblent menacés, et ils ont le pouvoir économique, politique et militaire de le faire. Ils interviennent ainsi en 2003 en Irak, pour défaire Saddam Hussein qu’ils soupçonnaient (à tort) de posséder des armes de destruction massive. Ils interviennent aussi en Afghanistan et ils défont le régime intégriste des Talibans soupçonnés d’entretenir le terrorisme international.
Définition intégrisme : terme qui se réfère en premier lieu au domaine religieux et qui au départ consiste en respect strict de la tradition, et une interprétation littérale des textes sacrés.
Le Moyen Orient (voir définition p. 51) est devenu depuis la création d’Israel en 1948, une source de conflits majeurs. Les problèmes géopolitiques s’y accumulent (nationalités, ethnies, religions, ressources naturelles très convoitées comme l’eau et le pétrole : le tout inégalement réparti ce qui ne manque pas de poser problème). Voir carte synthétique « Le Moyen-Orient : un concentré de tous les risques » doc 2p. 50.
Conclusion IV : Alors que personne ne l’imaginait, l’URSS s’est brutalement effondrée en 1991. Du point de vue des relations internationales cet effondrement est dû en grande partie à la course aux armements que celle-ci livrait aux USA. Cependant l’attitude du dirigeant Gorbatchev fut elle aussi décisive, car en impulsant les réformes intérieures et en discutant avec les américains, il est à l’origine de la fin du communisme soviétique. Les conséquences de cet effondrement ont été et sont nombreuses, on notera surtout que les USA sont désormais à la seule superpuissance. On notera également que la décennie 1990 a vue la montée des nationalismes et des intégrismes un peu partout dans le monde. Surtout, depuis les années 2000 on assiste à une poussée du terrorisme qui bouleverse les règles des relations internationales : en effet désormais « l’ennemi » n’est plus aussi clairement identifiable qu’il l’était à l’époque de la guerre froide… Le nouvel ordre mondial n’est donc pas toujours en ordre, mais il semble bien dominé par les Etats-Unis.
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