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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 06:04

Vendredi 03 avril 08 :

Blague russe à mettre en parallèle avec les manières dont ont usées  les différents dirigeants soviétiques pour arriver au communisme.

Blague qui circulait en URSS sur le régime communiste :

« Staline, Khrouchtchev, Brejnev et Gorbatchev sont dans un train (celui du communisme). Le train tombe en panne…

Staline : il faut tuer le conducteur ! (et il le fait exécuter)

Khrouchtchev : décision stupide ! il faut réhabiliter le conducteur !

Brejnev : fermons les rideaux, écoutons un disque et faisons comme si le train avançait, et peut être il repartira !

Gorbatchev : non : il faut pousser le train !

Conclusion : les quatre poussent le train, mais quatre hommes ne suffisent pas à faire avancer le train. De plus, le seul qui pouvait les aider, le conducteur, a été tué par Staline »

II. De la détente à la guerre fraîche :

A.     La détente (1962-1974) : Les deux grands s’entendent pour assurer la cogestion du monde

Document 1p. 48 

Question : que montre cette image ? Qui est l’ours ? L’aigle ? La colombe ? Pourquoi est-elle dans un berceau ? Que tient-elle dans son bec ?

Définition du terme « détente » : La coexistence pacifique est une doctrine venue du monde communiste, alors que la doctrine de la détente vient de l’Occident. Le principe de la détente consiste à renoncer à toute "croisade" contre le camp communiste et à laisser le camp adversaire imposer son hégémonie dans sa zone d’influence, à condition qu’il se garde d’intervenir dans l’autre camp. Le but est de préserver la paix mondiale et d’éviter de se ruiner dans la course suicidaire aux armements

Ce principe satisfait Brejnev car l’U.R.S.S. peut dominer une partie du monde et les apparatchiks peuvent consolider leur pouvoir à l’intérieur du monde communiste. Ce principe convient aussi à Nixon (élu en 1968) et à son conseiller pour les affaires étrangères Henry Kissinger  qui ne veulent plus que les États-Unis s’épuisent à jouer le rôle de gendarme du monde. La période de la détente peut être arrêtée en 1973 avec la guerre du Kippour ou plutôt en 1975 avec les accords d’Helsinki, qui décrètent l’inviolabilité des frontières en Europe.

1963 : installation du « téléphone rouge » entre Moscou et Washington, en réalité c’est une ligne directe (mais elle n’est pas rouge !). L'installation de cette ligne fait suite à la crise des missiles de Cuba en 1962.

 

1/ L’équilibre de la terreur : La fin de la course aux armements ?

a.       Les signaux de la détente :

1963 : le traité de Moscou interdit les essais nucléaires dans l’atmosphère: ce traité n’est signé ni par la Chine ni par la France, qui souhaitent ainsi conserver leur marge de manœuvre en termes de politique étrangère. En effet, en ne le signant pas la France et la Chine montrent qu’elles souhaitent poursuivre leur programme d’armement nucléaire. Cela leur permet de se créer leur propre « bouclier nucléaire » et ainsi de ne pas être tributaire de celui des deux supergrands.

1968 : traité de  non prolifération des armes atomiques pour éviter la multiplication des états détenteurs de l’arme nucléaire.

1972-78 Accords SALT (Strategic Arms Limitation Talks) : discussions  entamées en 1969 : consacrent la parité URSS/USA et prévoit la limitation des stocks d’armes, et des vecteurs de lancement.

b.      Mais la réalité de la poursuite de la course aux armements :

Cette rivalité économique continue dans le domaine spatial : 1957 : 1er satellite Spoutnik, 1961 : 1er homme dans l’espace, 1969: 1er homme à marcher sur la lune. La course à l'espace est aussi à mettre en lien avec la capacité à lancer des missiles inter-continentaux.

Parallèlement à ce renforcement technologique, les 2 grands s’affaiblissent à travers des crises internes à chacun des 2 blocs.

2 / La fissuration des 2 blocs : Les 2 grands remis en cause.

Les Etats-Unis : montée de l’antiaméricanisme suite à l'intervention américaine au Vietnam : Ils doivent faire face au développement de l’antiaméricanisme de la part de la France en particulier et des opposants à leur intervention au Vietnam.

- En Europe:

à La politique d’indépendance de la France : illustrée en la personne du général De Gaulle. Retrait du commandement intégré de l’OTAN (mais pas de retrait de l’OTAN) en 1966.

La décolonisation terminée Algérie en 1962 et Afrique Noire Années  1960 : Le général de Gaulle veut restaurer l’indépendance politique et militaire de la France.

 La France condamne l’intervention des Etats-Unis au Vietnam et encourage les mouvements d’émancipation des peuples d’Amérique Latine. Cependant lors des grands moments de tension la France reste du côté des USA. (Exemple en 1962).

à Politique d’ouverture à l’est (« Ostpolitik ») du chancelier allemand Willy Brandt dès 1969 : but est de se rendre sympathique aux soviétiques et aux allemands de l’est pour éviter qu’ils ne tentent une invasion.

-En Asie : La guerre du Vietnam (1963-1975)

Le Vietnam avec le Cambodge constituent l’Indochine, colonie française qui obtient son indépendance à la suite des accords de Genève de 1954 qui mettent fin à la guerre commencée en 1946 . Ho Chi Minh proclame l’indépendance de la république démocratique du Vietnam à Hanoi en 1946

Après la défaite française de Dien Bien Phu (1953), le pays placé sous contrôle de l’ONU est divisé par le 17e parallèles :   -      Le Nord communiste est dirigé par Ho Chi Minh et soutenu par l’URSS.

                           -       Le Sud pro-occidental est dirigé par Diem et soutenu par les Etats-Unis.

Au Sud une guérilla naît de l’opposition des Viêt-Congs (vietnamiens du sud qui sont communistes) qui créent le Front de Libération National.

En 1964, les USA décident d’intervenir militairement, fidèles à leur politique d’endiguement du communisme (selon la théorie des dominos). Ils interviennent en prenant le prétexte d’un incident avec l’un de leurs navires militaires dans le Golfe du Tonkin.

En 1968, Nixon décide la «vietnamisation» du conflit c’est  à dire le désengagement des GI’s au profit des vietnamiens, tout en bombardant les pays frontaliers (Cambodge et Laos) qui soutiennent l’arrivée de renforts chinois par l’Ouest.

1973 : Accords de Paris marquent le retrait des américains et la fin de la guerre du Vietnam

1975 Prise de Saigon, capitale du Sud, par les communistes du Nord et marque ainsi l’échec des Etats-Unis.

En Amérique Latine: document 2 p. 48.

D’autres mouvements révolutionnaires s’opposent aux Etats-unis influencés par la révolution cubaine de Fidel Castro et d'Ernesto Che Guevara en Bolivie. (« Allumer, 1, 2, 3, plusieurs Vietnams… » en Amérique Latine selon l’expression d’Ernesto Che Guevara mort en 1967).

Au Chili, à la suite d’élections légales le président socialiste Salvador Allende est élu mais un coup d’état soutenu par les USA et la CIA favorise l’arrivée au pouvoir du dictateur pro-américain, Augusto Pinochet (prétextant la théorie des dominos, et mettant en œuvre son corollaire : le roll-back)


  2/ L’URSS: Les investissements dans l'armement se sont fait au détriment de l'amélioration du niveau de vie de la population. L'URSS est dépendante de l'Occident pour ses importations de céréales (blé américain).

L'autorité de Moscou est peu à peu contestée : apparition de la figure du « dissident » en Occident, avec la publication de « L’archipel du goulag » d’Alexandre Soljenitsyne, en 1974 qui raconte l’histoire de prisonniers du goulag, de ce qu’ils ont enduré et pourquoi ils l’ont enduré. (porte sur période 1918-1956, fini d’écrire en 1968)

C/ Des bonnes relations illusoires (1963/75) : Négociations bilatérales mais la méfiance persiste.

A partir du moment où il y a une parité de l’arsenal militaire, l’entente s’accompagne de négociations politiques et économiques.

Sur le plan politique:

Chacun décide de ne pas intervenir dans la politique intérieure de chaque bloc et de laisser chacun gérer sa sphère d’influence.

Mise en place d’un “Condominium” c’est-à-dire un accord de co-domination entre les deux grands afin d'exclure des décisions importantes les autres puissances.

Richard Nixon et Leonid Brejnev (nouveau 1er secrétaire du PCUS) se rencontrent en 1972, 73 et 74

Sur le plan économique

Le commerce URSS/USA est multiplié par 10 entre 1971 et 1975. Les USA fournissent le blé dont les soviétiques ont besoin. En effet la situation intérieure soviétique est difficile avec des pénuries fréquentes et qui concernent aussi bien les biens de consommation, que la nourriture (doc 4p. 48)

Sur les deux plans : économique, politique. Les accords d’Helsinki signés en 1975 réunissent 33 états européens et les  USA et URSS : ils  permettent la coopération et la libre circulation des hommes et des marchandises en Europe. Cette conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) marque l’apogée de la détente. Elle prévoit le renforcement des échanges, une coopération technique et le respect des droits de l’homme.

Pendant ce temps, le Tiers-monde continue d’être le champ d’affrontements idéologiques et économiques entre les deux grands.

 

B.      La guerre fraîche (1975-1985) :

 

à Reprise de l’expansionnisme soviétique : (carte à projeter du monde en 1980)

En Afrique, des régimes socialistes soutenus par Moscou voient le jour après leur accession à l’indépendance : Mozambique et Angola en 1975, Ethiopie en 1977. De plus de nombreux pays africains signent des accords de coopération avec Moscou (Congo, Bénin, Mali, Guinée,….).

 

En Asie : le Vietnam allié de l’URSS assujettit le Laos et envahit le Cambodge.

En 1979 : « coup de Kaboul » : les soviétiques envahissent l’Afghanistan (déclecnchant la Guerre d'Afghanistan de 1979 à 1988). Ils vont s’y enliser comme les USA au Vietnam, mais ils menacent ainsi le Golfe Persique et l’approvisionnement occidental en pétrole. En « représailles » les USA boycottent les JO de Moscou en 1980.

 

En Amérique Latine : Cuba et l’URSS soutiennent les guérillas d’Amérique centrale (sandinistes au Nicaragua, Guatemala, Salvador : cf carte projetée)

 

En Europe : installation de missiles SS-20 moyenne portée (toutes les villes d’Europe).

Les pays européens craignent alors un « découplage » entre leur sécurité et celle des USA (qui protège les pays européens avec son potentiel nucléaire et des vecteurs courte, moyenne, longue portée).

Les européens demandent alors aux USA, par le biais de l’OTAN, l’installation de missiles similaires en Europe.  Chose acceptée en 1979 par le biais de la « double décision » (d’abord négocier un retrait des missiles soviétiques et en cas de refus l’installation de missiles Pershings II ).

 

è Contre-attaque des USA  dès le début des années 80

1980 : nouveau président US : Ronald Reagan (1980-1988) : il dénonce « l’empire du mal », augmente le budget militaire, arme la résistance afghane et les forces contre-révolutionnaires en Amérique centrale (opérations secrètes de la CIA). 

 

1983 : il lance « l’initiative de défense stratégique » (projet guerre des étoiles) pour créer un bouclier laser anti-missile de l’espace et rendre le territoire US inviolable. C’est un autre moment de tension fort et de paroxysme de la guerre froide, car cette initiative rend caduc l’équilibre de la terreur et met les soviétiques dans une position dangereuse. 

 

1983 : paroxysme de la crise des euromissiles : Reagan décide de faire installer des missiles moyenne portée en Europe susceptible d’atteindre le territoire soviétique (missiles Pershings II). Les soviétiques tentent de jouer sur l’opinion publique allemande pacifiste et anti-nucléaire (là ou il avait été décidé d’installer les missiles, ce qui posait problème à une partie de la population car en cas d’incident ils seraient les premiers visés par les têtes nucléaires soviétiques).

Doc 5 p. 49 : « une nouvelle cohésion du bloc occidental ».

Question : comment Mitterrand considère t’il l’arme nucléaire ? Définissez les termes de « Détente » et d’« Ostpolitik ». Expliquez le terme de « découplage ». Pourquoi Mitterrand prononce t’il ce discours ? Quel est son auditoire ? Quel écho aura ce discours ?

Cependant l’installation se fait, tandis que les soviétiques dès 1983 conditionnent leur retrait à l’abandon du programme « d’initiative de défense stratégique », qui rendait caduc l’équilibre de la terreur (En effet, si les USA pouvaient détruire les missiles soviétiques à partir de l’espace et que les soviétiques n’en étaient pas capables,  les soviétiques devenaient ainsi les seuls à être vulnérables).

 

 

C.      Vers une fissure des blocs ? Les cas français, chinois et les pays non-alignés.

 

France :

1957 : Traité de Rome : création de la CEE et ainsi de l’intégration européenne (économique).

1960 : la France possède la bombe A, se démarque des positions US (De gaulle « n’aimait »pas les américains, qui avait essayé de l’évincer du pouvoir à la fin de la seconde guerre mondiale).

1963 : traité franco-allemand d’amitié et de coopération : Traité de l’Elysée.

1966 : retrait du commandement intégré de l’OTAN.

 

Chine : Doc 3p 48 : « Le rapprochement sino-américain ».

En quoi ce texte essaie de montrer que le rapprochement des 2 puissances contribue à la Détente ? N’y a-t-il pas des arrières pensés derrière ces bonnes intentions ? Quelles peuvent-elles être ?

 

1959 : sommet Khrouchtchev/Eisenhower : URSS décide de ne plus aider la Chine à se doter de l’arme nucléaire.

1968 : Nixon président, aidé par son conseiller Henri Kissinger décide de se rapprocher de la Chine.

1971 : diplomatie du « ping-pong » (cf. le film « Forrest Gump »). Rapprochement sino-américain, avec des accords économiques. La Chine ainsi se désolidarise de l’URSS, ce que cherchait à faire les américains.

1978 : Den Xiao Ping lance une nouvelle politique économique en Chine, et instaure de fait le capitalisme économique dans certaines zones franches (le long du littoral pacifique) qui sont dès lors ouvertes aux entreprises étrangères. Cette attitude se démarque là encore de la position de l’URSS qui ne tolère aucunement le capitalisme à cette date.

Pays non-alignés :

1947 : Yougoslavie rompt toute relation diplomatique avec l’URSS.

De 1945 à 1975 : quasiment toutes les colonies accèdent à l’indépendance, et par la même ont une place à l’ONU qui devient alors une tribune ou les peuples peuvent s’exprimer. Malgré l’instrumentalisation des anciennes colonies par les superpuissances, un mouvement se dessine : celui des non-alignés qui naît en 1955.

1955 : Conférence de Bandoung.29 pays ex-colonies proclament leur neutralisme et le principe de la coexistence pacifique, leur refus d’aligner leur politique que celles des deux blocs. C'est la naissance du Tiers-monde.

1961 : la conférence des pays non-alignés se tient à Belgrade (Yougosalvie) et la Yougoslavie y est représentée.

 

Cependant malgré les principes des pays comme Cuba ou la Yougoslavie, nous montre que la réalité était différente et que cette organisation manquait de cohésion.

 

IV. La fin de la guerre froide et le nouvel ordre mondial :

 

A.     La fin du communisme en URSS et en Europe de l’Est. Doc 7p. 49 de Gorbatchev (1991).

En 1985 : Mikhail Gorbatchev devient 1er secrétaire du PCUS, il hérite d’une situation désastreuse sur le plan économique (doc. 4p. 48). Pour y remédier il met en place la PERESTROÏKA (= politique de restructuration économique et sociale). Mais celle-ci va échouer devant la résistance des apparatchiks soviétiques.

Sur le plan militaire, l’IDS (initiative de défense stratégique) de Ronald Reagan rend en théorie obsolète l’arsenal nucléaire soviétique. Ceux-ci doivent donc continuer à investir dans le secteur de l’armement pour rattraper ce retard. Cependant cette course à l’armement va mener l’URSS à la faillite.

La crise économique en Union Soviétique mécontente le peuple, et dans le but d’améliorer la situation politique intérieure Gorbatchev met en place la GLASNOST (transparence). Cependant ces réformes vont être insuffisantes aux vues des difficultés que connaît le pays.

Un des effets induits par cette libéralisation relative du système soviétique réside dans le fait que les états satellites vont évoluer plus librement, car Gorbatchev (1985-1991) pense préserver le système en le démocratisant et en abandonnant les « possessions extérieures » (Tiers-Monde, retrait d’Afghanistan). Cependant à cette date le Pacte de Varsovie est toujours valable

Ainsi la Hongrie dès 1989 commence à ouvrir ses frontières avec l’Autriche. Les allemands de l’est vont alors tenter de s’enfuir par ce biais. Puis face à l’augmentation du nombre de demande de passeports le gouvernement de la RDA emboite le pas et ouvre aussi se frontières avec la RFA. Le mouvement grandit et dans la nuit du 9 novembre 1989, le mur de Berlin chute. Tout un symbole. Cependant à cette date personne n’imagine encore la fin de l’URSS, car le Pacte de Varsovie est encore d’actualité.

C’est seulement deux ans plus tard en 1991 que l’URSS va s’effondrer. Elle va imploser sous le poids des différentes nationalités qui la compose, et qui à la faveur de la glasnost ont souhaité s’émanciper : renouveau des nationalismes.

De plus début 1991, les USA interviennent pour la 1ère fois en Irak, après que celui-ci ait envahi le Koweït. Georges Bush (Père) s’entende donc secrètement avec Gorbatchev pour éviter une intervention soviétique dans cette région, et en contrepartie il assure l’URSS du soutien américain pour redresser le pays, et le faire sortir du communisme dignement : l’affrontement des deux blocs se termine par une victoire occidentale.

 

B.      Nouvel ordre mondial ?

Dans un 1er temps, l’effondrement de l’URSS laisse émerger les nationalismes en Europe : une dizaine de nouveaux états sont crées, alors que l’Allemagne se réunifie (Traité 2+4) après la signature du traité de paix entre les puissances occidentales et soviétique.

La Yougoslavie éclate et sombre dans la guerre civile (1990-1993). Elle se fragmente en différents états, dont le dernier en date est le Kosovo (proclamation de son indépendance en 2007).

L’Afrique est le territoire ou le plus grand nombre de guerres civiles éclatent du fait de l’absence de soutien aux régimes en places par le « grand frère » soviétique. De nombreux conflits interethniques divisent alors ce continent, pour qui les années 1990 sont des années noires. Notons d’ailleurs que ces divisions sont parfois entretenues par les autres puissances, et parfois même ont pour origine des décisions coloniales (ex : Rwanda : la distinction entre Hutus et Tutsis avait été matérialisée sur les cartes d’identité par l’ex-puissance coloniale alors que cette distinction au départ n’avait aucune raison d’être).

Les intégrismes se développent de toutes parts. En Afghanistan, les Talibans prennent le pouvoir, la droite extrémiste et intégriste est au pouvoir en Israël durant ces années. Egalement en Inde de la part des Hindous contre les musulmans (doc 5p. 51),

Doc 3p. 50 « La multiplication des attentats 2002-2003 ». Quelles sont les cibles privilégiées du terrorisme ? Les américains, les occidentaux, et les juifs ou qu’ils soient dans le monde.

Le terrorisme islamiste se développe et atteint son paroxysme le 11 septembre 2001 lors des attentats contre le World Trade Center à New-York revendiqués par O. Ben Laden et son réseau (Al-qaida). Pour la 1ère fois de son histoire le territoire américain est atteint. Les USA dès lors décident d’intervenir partout dans le monde lorsque leurs intérêts semblent menacés, et ils ont le pouvoir économique, politique et militaire de le faire. Ils interviennent ainsi en 2003 en Irak, pour défaire Saddam Hussein qu’ils soupçonnaient (à tort) de posséder des armes de destruction massive. Ils interviennent aussi en Afghanistan et ils défont le régime intégriste des Talibans soupçonnés d’entretenir le terrorisme international.

Définition intégrisme : terme qui se réfère en premier lieu au domaine religieux et qui au départ consiste en respect strict de la tradition, et une interprétation littérale des textes sacrés.

Le Moyen Orient (voir définition p. 51) est devenu depuis la création d’Israel en 1948, une source de conflits majeurs. Les problèmes géopolitiques s’y accumulent (nationalités, ethnies, religions, ressources naturelles très convoitées comme l’eau et le pétrole : le tout inégalement réparti ce qui ne manque pas de poser problème).  Voir carte synthétique « Le Moyen-Orient : un concentré de tous les risques » doc 2p. 50.

 

Conclusion IV : Alors que personne ne l’imaginait, l’URSS s’est brutalement effondrée en 1991. Du point de vue des relations internationales cet effondrement est dû en grande partie à la course aux armements que celle-ci livrait aux USA. Cependant l’attitude du dirigeant Gorbatchev fut elle aussi décisive, car en impulsant les réformes intérieures et en discutant avec les américains, il est à l’origine de la fin du communisme soviétique. Les conséquences de cet effondrement ont été et sont nombreuses, on notera surtout que les USA sont désormais à la seule superpuissance. On notera également que la décennie 1990 a vue la montée des nationalismes et des intégrismes un peu partout dans le monde. Surtout, depuis les années 2000 on assiste à une poussée du terrorisme qui bouleverse les règles des relations internationales : en effet désormais « l’ennemi » n’est plus aussi clairement identifiable qu’il l’était à l’époque de la guerre froide… Le nouvel ordre mondial n’est donc pas toujours en ordre, mais il semble bien dominé par les Etats-Unis.

 

                                                

 

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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 21:29

III.                  De la coexistence pacifique à la crise des missiles de Cuba (1953-1962) :

A.    1953-1956 : le dégel :


è
5 mars 1953 : mort de Staline et ascension de Nikita Khrouchtchev au poste de 1er secrétaire du PCUS, en 1953.


è
Khrouchtchev  devenu le nouveau 1er secrétaire du PCUS définit des nouvelles « relations d’amitié » entre les deux grands et la nécessité d’une « coexistence pacifique ». Néanmoins l’idée de la victoire du communisme sur le socialisme n’est pas abandonnée, mais cette victoire est envisagée de manière pacifique car il faut pour le camarade Khrouchtchev gagner du temps (car l’URSS est très mal en point économiquement, et la situation intérieure est dramatique, avec notamment des famines qui éclatent résultant de l’incohérence de Staline dans la gestion des affaires)

è La guerre dès lors tente de se transforme en compétition acharnée entre les deux blocs et cette compétition va prendre des formes multiples et diverses :

_ Propagande plus ou moins déguisée (docs 1 et 4 p. 42)

_ Rivalité dans le domaine technique et scientifique, et notamment dans le domaine spatial (intérêt particulier car les fusées sont les vecteurs des têtes nucléaires) (doc 3 p. 43)

_ Dans le domaine de l’art : rivalité entre le réalisme socialiste et l’art abstrait, rivalité dans le domaine cinématographique (cf. péplums ou Rome représente l’URSS, impérialiste bien souvent, et le héros symbolise l’américain qui essaye de s’émanciper de la tutelle romaine).

_ Dans le domaine de la culture: opposition et rivalité entre le mode de vie occidental basé sur la société de consommation, et le modèle sociétique basé sur la collectivité, et ou l'individu n'est qu'un élément au service de celle-ci.
_ Espionnage dont on retrouve la thématique dans de nombreux films d’époque, et dont on a vu la paranoïa qu’il a provoqué aux USA avec la vague du maccarthysme (doc 6 p. 43)

è En 1956 lors du XXème Congrès du PCUS, Khrouchtchev dénonce les crimes de Staline et développe le concept de « déstalinisation ». Il accorde une amnistie aux anciens condamnés pour complicité avec la nazisme et il libère les anciens adversaires de Staline (pour se trouver une nouvelle assise politique dans le pays !!!).

è 1953 : fin de la guerre de Corée qui se termine par un statu quo et l’établissement d’un régime communiste de type stalinien au nord, et une dictature à la solde des américains au sud.

è 1954 : accords de Genève : Les colonies françaises (Laos, Cambodge et Vietnam) obtiennent leurs indépendances. Le Vietnam divisé en deux est communiste au Nord et pro-occidental au Sud.

è Eisenhower (Républicain) remplace Truman (Démocrate) à la présidence des EU en 1953. Il est lui aussi favorable à la paix et encourage le dégel.

è Il existe une volonté de coexister mais parallèlement, les 2 blocs se consolident :

è USA consolide son réseau d’alliances militaires pour encercler l’Urss et endiguer le communisme : carte p. 47 : le monde au début des années 60.

Amérique

OEA

Organisation des Etats Américains

1948

Toute l’Amérique sauf le Canada

Océanie

ANZUS

 

1951

Australie, Nouvelle Zélande, USA

Asie

OTASE

Association des Etats du Sud Est Asiatique

1954

Australie, Nouvelle Zélande, Philippines,

Thaïlande, Pakistan, France, RU

Afrique

Pacte de Bagdad

(CENTO)

 

1955

Turquie, Irak, Iran, Pakistan, RU

 

è URSS répond par  la création du pacte de Varsovie en 1955 qui réunit militairement l’URSS et les 7 Etats satellites d’Europe de l’Est (Albanie, Bulgarie, Hongrie, Pologne, République démocratique allemande (RDA), Roumanie et Tchécoslovaquie). Les forces de ces pays sont placées sous un commandement unifié (soviétique). Elles interviendront dans les pays du Pacte eux-mêmes, en Hongrie puis en Tchécoslovaquie.

è Le lendemain de la création en signe d’apaisement vis-à-vis de l’ouest il signe un traité de paix avec l’Autriche et les troupes soviétiques évacuent ce pays qui devient alors neutre.

è Cependant en parallèle l'URSS tente de se rapprocher des Etats colonisés qui réclament leurs indépendances, et elle s’allie avec la Chine.

    

 

B.    1956-1962 : le retour des crises

 

Chaque conflit devient désormais un terrain d’affrontement indirect entre les deux systèmes d’alliances.

 

è 1ère crise : Novembre 1956 : La nationalisation du canal de Suez par Nasser.

1/ Le président égyptien Nasser décide unilatéralement de nationaliser le canal de Suez qui appartenait aux anglais et aux français. Ceux-ci décident alors, avec les israéliens de préparer un débarquement. Les israéliens envahissent le Sinaï, les français et les anglais se préparent à intervenir.

2/ L’Onu condamne cette agression et l'intervention des 2 grands oblige les Français, les Britanniques et les Israéliens à se retirer de la région. En effet, Khrouchtchev annonça à mi-mot qu’il pouvait soutenir son allié égyptien avec des fusées (nucléaires), les USA quant à eux n’avaient rien à gagner, sinon à perdre dans cette histoire et ils firent pression sur les anglais qui se désistèrent de l’opération, obligeant le gouvernement français de Guy Mollet à abandonner et les israéliens à se retirer du Sinaï.

Conclusion de la crise de suez : C'est un aveu d'impuissance pour la France et le RU et la preuve de la toute puissance militaire et politique des deux grands. C’est aussi un signal envoyé aux colonies de la part des soviétiques, mais aussi des américains, qui rappelons sont contre le système colonialiste, du fait de leur histoire.

 

 

è 2ème crise : Novembre 1956, l’insurrection hongroise : le peuple hongrois suite au XXème congrès du PCUS (déstalinisation), croyait pouvoir adopter un gouvernement plus souple. Imitant l’exemple polonais, ils manifestent pour réclamer Imre Nagy, un communiste modéré. Celui-ci porté par la foule va jusqu’à réclamer le multipartisme et il annonce le retrait de la Hongrie du Pacte de Varsovie. C’est plus que ne peut supporter l’URSS. Celle-ci envoie alors les troupes du Pacte de Varsovie, conduites par l’armée rouge et l’insurrection de Budapest du 23 octobre 1956 est matée dans le sang et fait de nombreux prisonniers.

Conclusion sur l’insurrection de Budapest : elle montre les limites de « l’assouplissement » soviétique en matière d’affaires intérieure.

 

è 3ème crise : Nuit du 12 au 13 août 1961 : la construction du mur de Berlin. Entre 1945 et 1961 : 3 millions d'allemands de la RDA passent librement à Berlin Ouest. Les autorités soviétiques décident de stopper l'immigration en érigeant un mur de 113 km de long (surmonté de barbelés, avec fossés, miradors et 256 postes de gade).

è Conclusion sur la construction du mur de Berlin : ce mur à lui seul illustre ce que Churchill avait appelé 15 ½ plus tôt : « le rideau de fer ». Ce mur marque matériellement la coupure entre l'Est et l'Ouest.

 

è 4ème crise : 59-62, les fusées de Cuba : Fidel Castro et ses révolutionnaires (Che Guevara) renversent le dictateur Batista pro-américain en janvier 1959. Les intérêts éco. américains sont alors menacés (Ind. Sucrière..). Les USA déclenchent un blocus et favorisent la prise du pouvoir par des exilés anti-castristes. Leur débarquement dans la Baie des Cochons en avril 1961 est un échec. JF Kennedy élu en 1961 assume cet acte, et il fait installer des missiles Jupiter en Turquie qui menacent le territoire soviétique.

 

è L'URSS soutient F.Castro et achemine des porte-avions espions, fusées et missiles soviétiques sur Cuba, à moins de 200 km des côtes américaines. (carte 5 p. 41) Les américains découvrent cela au cours d’une mission de reconnaissance et Kennedy menace d’une intervention directe (doc 6 p. 41).

Question : quelles sont les menaces que Kennedy profère à l’encontre de l’URSS ?

Menace de considérer tout lancement de missile contre un quelconque pays comme une déclaration directe de guerre et de riposter en conséquence.

 

Question 1 : pourquoi les profèrent ils ?

Car les soviétiques ont installés des missiles nucléaires qui ont la capacité d’atteindre le territoire américain.

 

Question 2 : En quoi ces menaces remettent elles en cause la sécurité du monde ?

Car il y a le risque de rompre l’équilibre de la terreur et de déclencher une guerre nucléaire qui détruirait le monde dans sa totalité.

 

è Le blocus de l’île est décidé, mais soviétiques et américains arrivent en même temps sur la ligne de blocus. Aucun des deux camps ne voulant céder, les forces des américains et de l’OTAN sont mises en alerte rouge, ainsi que les forces soviétiques. A ce moment le monde est au bord de la 3ème guerre mondiale et d’un risque de destruction totale.

è Khrouchtchev finit par retirer ses fusées en oct.62, en échange, Kennedy lève le blocus et ne tentent plus de renverser Castro. Surtout, Khrouchtchev obtient secrètement de Kennedy qu’il retire ses missiles Jupiter de Turquie et en échange il retire les siens de Cuba. Cet accord reste secret de manière à ce que Kennedy ne perde pas la face.

è En décembre 1962, adoption par les Américains de la doctrine de Robert MacNamara dite de la "riposte graduée".

è En juin 1963, installation d'un "téléphone rouge" (pas rouge en vrai !) (télétype) entre Washington et Moscou.

è Le 5 août 1963, traité de Moscou sur l'interdiction des essais nucléaires dans l'atmosphère, les mers et l'espace signé par les USA, l'URSS et le Royaume-Uni. La France, qui a la bombe A depuis 1960, ne le signe pas.

è 14 octobre 1964, limogeage de Nikita Khrouchtchev, remplacé pas Leonid Brejnev à la tête du PCUS.

è 16 octobre 1964, explosion de la première bombe atomique chinoise.

è Film de l'année 1964 : "Le Docteur Folamour" de Stanley Kubrick (doc 5 p. 53).

Conclusion III: 1962 constitue dans l’histoire de la guerre froide un moment paroxystique. Le monde a été au bord de l’anéantissement total, ou pour le moins de nombreuses personnes l’ont cru. Cet épisode aura cependant permis au deux grands de réaliser qu’une communication était nécessaire afin d’éviter le pire que personne ne souhaitait.

 

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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 21:24

 Vendredi 14 mars 2008

II.               Un monde bipolaire : la constitution des deux blocs : (2 heures).

A.    1947 : deux doctrines opposées : Truman et Jdanov :

Doc 2 p. 36 : la doctrine Truman : le 12 mars 1947 :

- Que dénonce Harry Truman ?

- Que propose-t-il ?

Dénonçant ce qu’il qualifie « d’expansionnisme soviétique », le président américain Truman proclame le 12 mars 1947 sa volonté « d’endiguer le communisme » partout dans le monde.

Politique d’endiguement. Par le plan Marshall, les Etats-Unis proposent en juin 1947 une aide massive à l’Europe pour sa reconstruction économique, dans l’idée d’éviter la propagation du communisme qui selon eux se développerait sur le terreau de la pauvreté.

Plan refusé par l’URSS (et ses pays-satellites), qui qualifie cette politique d’impérialiste (en référence aux politiques colonisatrices créatrices d’empires).

Endiguement : vise à interdire toute extension du communisme en utilisant des méthodes de tous ordres mais acceptant tacitement la domination communiste là où elle est déjà installée en 1947.

 

5 p. 37, Texte, La doctrine Jdanov : idéologue du PCUS à cette date

- Que dénonce Jdanov dans ce texte ?

Staline dénonce à son tour « l’impérialisme américain », c’est-à-dire la volonté des Etats-Unis de dominer et d’asservir le monde entier. Il met en place le Kominform (comité d’information des différents PC) et renforce son emprise sur les pays d’Europe orientale : en février 1948 en Tchécoslovaquie, les communistes éliminent les ministres modérés du pouvoir (coup de Prague).

D’après cette doctrine, le monde est divisé en deux camps irréconciliables, l’URSS est le chef de file du camp de la « démocratie » et de la « paix » ; partout où ils le peuvent, les communistes doivent prendre le pouvoir.

Kominform : Bureau d’information et de liaison, créé en 1947. A partir de Moscou, il coordonne et oriente l’action des partis communistes d’URSS, Pologne, Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Tchécoslovaquie, Italie et France. Il est dissous en 1956.

B.     1947-1949 : Bloc de l’Ouest contre Bloc de l’Est.

Dans chaque bloc, les états s’associent dans des organisations de coopération éco et de défense commune :

1 p. 46, Carte de l’Europe au milieu des années 1950

- Quelles organisations soudent les deux blocs ?

Les blocs occidental et communiste sont soudés par des organisations militaires et économiques. OTAN : Pacte Atlantique signé en 1949 par 12 pays d’Europe, les Etats-Unis et le Canada. OTAN.

Pacte défensif, assurance collective de la sécurité des Etats.

Le pacte de Varsovie signé en 1955 par l’URSS et les démocraties populaires d’Europe (régimes communistes) sauf la Yougoslavie en mai 1955

 

CEE : communauté économique européenne, Traité de Rome 1957.

CAEM : organisation commerciale qui unit entre 1949 et 1990, autour de l’URSS les démocraties populaires à l’exception de la Yougoslavie.

A/ a l’ouest: Le bloc occidental a économie capitaliste, dirigé par les USA :

1947/48 : Alliance économique :

·         Mise en place du plan Marshall, la distribution par les USA d’une aide financière pour permettre la reconstruction de 16 pays européens après la guerre.

·         Accord du GATT sur les tarifs douaniers (qui donnera naissance à l’OMC comme lors du précédent chapitre de géographie).

·         Création de l'OECE (organisation européenne de coopération économique) par les pays bénéficiaires de l'aide. Entre 1947 et 1962 ils reçoivent 180 Milliards de $ dont 25% RU, 20% France et 10 % RFA. OECE doit gérer l’aide apportée par le plan Marshall.

1949 : Alliance politique et militaire :

Création de l’OTAN (organisation du traité de l’Atlantique Nord) qui réunit les USA, le Canada et les Européens Occidentaux dans le but de limiter l'expansion territoriale des communistes.

Elle s'inscrit dans le cadre de l'ONU (fondée en 1945 à San Francisco, elle  regroupe les 51 pays unis contre les forces de l'Axe pendant la Seconde Guerre Mondiale)

 

 

B/ a l’est : Le bloc oriental a économie collectiviste, dirigé par l'URSS

1949 : L’Alliance économique :

Création de la CAEM (conseil d'assistance éco. mutuelle) ou COMECON,  organisation commerciale qui unit entre 1949 et 1990, autour de l’URSS les démocraties populaires à l’exception de la Yougoslavie. Cet organe va surtout profiter à l’URSS qui s’en servira pour organiser une production de biens à l’échelle de tout le monde soviétique lui servant en priorité à elle.

Ex : voitures (Skoda) en Tchèquoslovaquie.

 

Alliances politiques et militaires :

Staline impose le modèle soviétique aux pays libérés par son armée après la guerre :

_ Parti Communiste comme parti unique, inféodé à Moscou.

_ Nationalisation des entreprises.

_ Planification économique (plan quinquennal)

_ Dictature du prolétariat.

è La Roumanie, la Hongrie, la Pologne, la Tchécoslovaquie... deviennent des "démocraties populaires" des Etats indépendants de l’URSS mais dont les dirigeants politiques sont imposés par l’URSS : on parle pour ces pays de « pays satellites ». Staline les pensait au départ comme un « glacis protecteur » contre une éventuelle agression du monde capitaliste.

è La Chine devient une République populaire prosoviétique avec l’arrivée au pouvoir de Mao Zédong en 1949.

(Mao Zédong crée la République populaire pro-soviétique et marque ainsi l'échec des nationalistes de Tchang Kai Chek qui se replient à Taiwan).

è L'URSS fabrique sa première bombe atomique (septembre 1949) ce qui lui donne un potentiel de destruction qui se rapproche de celui des Etats-Unis. La suprématie militaire de ces derniers si elle n’est pas remise en question, est cependant « menacée » par cette acquisition soviétique. Avec l’acquisition par les deux grands de l’arme atomique, les relations internationales vont être dictées par ce que l’on a appelé : « l’équilibre de la terreur » (car en cas d’usage par l’un des belligérants de l’arme atomique le monde était condamné. L’arme atomique est donc une arme efficace à la seule condition de ne pas servir directement, mais seulement indirectement par son potentiel de menace).

è En 1955 : création du Pacte de Varsovie, une alliance militaire rassemblant les pays satellisés (les démocraties populaires) autour de l’URSS.

 

La détention par les USA et l'URSS d'armes nucléaires et de missiles capables de détruire l'adversaire empêche un affrontement direct, c'est le début de l’équilibre de la terreur, même si la doctrine n’est pas encore formulée telle quelle à cette date.

La première partie de la guerre froide est ponctuée par deux grandes crises, qui sont donc des conflits qui opposent les EU et l’URSS en dehors de leurs frontières.

 

4.      49-53 : Les crises du début de la guerre froide :

 

A/ En EUROPE : LE BLOCUS DE BERLIN : JUIN 1948 - MAI 1949

è En février 1948 lors du "Coup de Prague" : les communistes prennent le pouvoir par la force en Tchécoslovaquie. Tous les pays à l'Est du rideau de fer sont désormais gouvernés par des communistes.

è Les Occidentaux décident donc de consolider la partie occidentale de Berlin, seul territoire occidental situé à l’Est du rideau de fer en créant une monnaie unique le Deutschemark (carte 1p 38)

è La réaction de Staline est d’imposer un blocus c'est-à-dire de bloquer tous les accès par routes ou par voies ferrés afin d’affaiblir économiquement Berlin Ouest. C’est donc aussi de 1948 à 1949 : le blocus de Berlin, un moment de crise grave dans les relations internationales.

è En réaction les USA organisent un pont aérien pour permettre le ravitaillement des 3 zones d'occupation (Américaine, britannique et française).

è Les Soviétiques impuissants car ne voulant pas créer un affrontement direct, car ne possédant pas encore la bombe à cette date (principe même de la guerre froide : pas d’affrontements directs) lèvent le blocus de Berlin en mai 1949.

è Mai 49 : Naissance de la RFA (République Fédérale Allemande) pro-occidentale à l'Ouest et de la RDA (République Démocratique Allemande prosoviétique à l'Est).

 

B/ EN ASIE : LA GUERRE  DE COREE : JUIN 50 - JUILLET 53 : (carte 4p 40)

 

è Ancienne possession japonaise, la Corée est occupée depuis 45 au Nord par les Soviétiques et au Sud par les Américains. Les deux Etats sont crées en 1948.

è En Juin 1950, les troupes du Nord envahissent le Sud. L'ONU condamne l'agression et demande qu'une aide soit apportée au Sud. La plus grande partie des troupes sont des américains commandés par le Général Mac Arthur.

è En 1951, l'invasion du Nord entraîne l'intervention de "volontaires" chinois et le recul des forces de l'ONU.

è En Juillet 1953, le cessez le feu fixe la frontière le long du 38º parallèle : c'est le statu quo.

 

Conclusion II : Chaque camp renforce sa cohésion et la guerre froide devient avant tout une guerre idéologique, avec un affrontement des deux grands par alliés interposés. De cela découle une méfiance réciproque qui s’appuie sur une chasse aux espions sévères. Aux USA on parle de la "chasse aux sorcières" c'est-à-dire  aux communistes, ou de maccarthysme du nom du sénateur Mac Carthy qui lança la campagne de dénonciations et mena la chasse aux communistes (de 50 à 54). En URSS c'est le règne de la terreur policière mise en place par Staline. Et dans chaque camp, la propagande joue à plein.

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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 21:22

I.                  La naissance de la Guerre Froide :

Comment est on passé d’une entente contre l’Allemagne nazie (Grande Alliance : USA, URSS, GB)  à un affrontement entre les vainqueurs ?

 

A.   La fin de la guerre et l’émergence de deux superpuissances… :

1)  8 mai 1945 : fin de la seconde guerre mondiale gagnée par les Alliés.

Auparavant, les gouvernements alliés se sont rencontrés pour préparer la fin de la guerre.

Ils se sont rencontrés en novembre 1943 à la conférence de Téhéran (Churchill, Roosevelt, Staline), puis du 4 au 11 février 1945 à la conférence de Yalta (Churchill, Staline, Roosevelt).

De ces conférences sont sorties :

_ Juillet 1944 : conférence de Bretton Woods (parité or/dollar et parité fixe entre les monnaies + FMI et Banque Mondiale pour lutter contre le protectionnisme)

_ 26 juin 1945 : Charte des Nations Unies que signent cinquante états à San Francisco

_ Des discussions sur les zones d’influence en Europe, que Roosevelt affaibli à essayer de négocierà deux visions de la reconstruction des pays vaincus différentes.

_ Un accord de principe sur la tenue d’élections libres dans les pays libérés

_ Une occupation de l’Allemagne, avec Berlin partagé entre 4 zones.

2) Juillet 1945 : conférence de Postdam avec le nouveau président des Etats-Unis, HarryTruman : qui ne résout pas de nombreuses questions pendantes, notamment au sujet du futur traité de paix avec l’Allemagne. Les Etats-Unis soupçonnent Staline d’entretenir des foyers de guerre civile pour étendre son influence, ils redoutent les visées de l’URSS sur l’Iran notamment.

 

à USA et URSS sont les deux grands vainqueurs de la guerre. Les Britanniques et les Français sortent épuisés du conflit, du fait des pertes et des destructions : c’est la fin de la prépondérance des deux grandes démocraties libérales européennes.

 

àLa puissance des USA au lendemain de la guerre :

_ La bombe atomique (larguée sur Hiroshima, puis Nagasaki les 6 et 9 août 1945) dont ils conserveront le monopole jusqu’en 1949.

_ Les trois quarts des stocks d’or mondiaux qui leur confèrent une arme financière, et économique de premier plan.

_ Leur industrie a tourné à plein avec le Victory Progam, et ils doivent reconvertir leur économie de guerre en économie de paix.

_ Ils n’ont perdu « que » 400.000 hommes et leur territoire n’a pas été atteint par la guerre.

 

à L’URSS au lendemain de la seconde guerre mondiale :

_ Des pertes humaines énormes (10 millions de morts, dont les 2/3 sont des civils).

_ Malgré cela ils disposent de la plus grande armée du monde, même si ils n’auront l’arme nucléaire qu’en 1949.

_ L’Armée Rouge occupe les 2/3 de l’Europe.

_ Leur prestige est immense, notamment en France, ou les élections législatives de 1946 donnent 30% de voix au Parti Communiste.

 

à La France est devenue une puissance moyenne et est tenue pour telle, tandis que le Royaume Uni doit se tourner vers les Etats-Unis pour tenir son rang.

 

Conclusion A : au lendemain de la guerre, les anciennes démocraties libérales européennes sont affaiblies et doivent se replier sur leurs empires coloniaux. L’URSS et les USA, inégalement touchés par la guerre, sortent de ce conflit en position de supériorité. C’est la naissance de deux superpuissances, mais qui fonctionnent sur des idées opposées.

 

 

B.   …aux idéologies radicalement opposées…

àDocs 1, 2, 5 et 6 pp. 34-35.

Quels sont les droits individuels dans le modèle libéral ? (doc 1&3)

R : Dans le modèle libéral, présenté ici les droits individuels sont garantis par la constitution. Ces libertés individuelles constituent même le fondement du modèle libéral.

Quelle place pour l’individu dans le système soviétique ? (doc 2&4)

R : Dans le système soviétique, l’individu n’est qu’une part d’un ensemble qui le dépasse : la société. L’individu ne compte pas par lui-même, mais pour ce qu’il apporte à la société.

Qu’est ce qui oppose les économies libérales et socialistes ? (docs 5&6).

R : l’économie libérale laisse les individus

Quel statut a le travail dans chacun des deux systèmes ? (doc 2&5).

Le travail est perçu différemment: possibilité offerte à l'individu de réussir et moyen de promotion sociale dans le libéralisme, c'est une valeur positive comme le montre la phot 3p 34, qui illustre l'american way of life (mode de vie US, avec une consommation à outrance). Dans le système communiste, le travail est nécessaire au bien être de la communauté mais n'est pas valorisé vis-à-vis l'individu en lui-même. (doc 4p 82: image qui montre jeunesse en ordre au service du parti (drapeau rouge)).

Rappel de la conception du temps marxiste, qui pense qu'arrivera un moment ou tous les gens seront égaux et tous produiront pour tous également = société communiste (avant en marche vers le communisme, on parle de socialisme). A ce moment le travail ne sera plus un esclavage. Cette conception peut être dite téléologique, ce en quoi elle rappelle paradoxalement le temps chrétien.

 

à Deux visions de la reconstruction des pays libérés aussi opposées :

1/ Pour les USA : nécessité de redonner à l’Allemagne son potentiel industriel pour qu’elle puisse se redresser, payer ses dettes. C’est aussi un moyen de garder l’Allemagne dans l’orbite occidentale, en donnant à son peuple des conditions matérielles de vie correcte. N’oublions pas qu’Hitler avait été porté au pouvoir sur un fond de crise économique et sociale.

2/ Pour l’URSS : l’Allemagne est coupable et doit payer. Dans ce but, les soviétiques vont démonter ce qui reste des usines allemandes pour les reconstruire entièrement en URSS. De plus, l'URSS va pratiquer une politique de dénazification dans les pays qu'elle occupe, ce qui va être pour elle l'occasion d'éliminer ses opposants.

Le résultat est que la partie de l’Allemagne occupée par l'armée soviétique perd son potentiel de reconstruction industriel et démocratique.

 

C.   … qui vont diviser le monde.

à Dès 1946, avec l’aide de l’armée rouge, les communistes s’imposent aux gouvernements

en Hongrie, en Roumanie, en Bulgarie, en Pologne, Tchécoslovaquie, Albanie, Yougoslavie. Les communistes s'imposent en accusant un à un leurs adversaires, de compromission avec les nazis. D'abord les partis les plus à droite, puis des adversaires de gauche, jusqu'à ce qu'il ne reste que le parti communiste dans le pays. Cela se fait en jugeant les opposants, lors de procès publics et infâmants.

à 5 mars 1946 : discours de Winston Churchill à l’université de Fulton. Discours qui marque le début de la guerre froide. (Discours distribué)

ATTENTION: ce texte servira pour l'oral d'histoire, nous allons donc l'analyser ensemble.

AUSSI: Lire historiquement un texte, c'est tout d'abord le situer et rechercher le point de vue de l'auteur.

Ensuite, c'est éclairer les références qu'il contient et comprendre en quoi il contribue à éclairer notre connaissance du passé. Pour cela il faut le replacer dans son contexte et en mesurer la portée.

 

1ère étape: identifier l'auteur: Ce peut être un individu ou un groupe.

Dans ce cas il s'agit d'un individu, une personne privé même car depuis juillet 1945, les travaillistes ont gagnés les élections et Churchill à perdu son poste de Prime Minister.

Qui était Churchill?

 

Winston Churchill (1874-1965)

Officier britannique, journaliste, il est élu député conservateur puis libéral. Plusieurs fois ministre de 1906 à 1929, il est élu aux Communes en 1924. Dans les années 30, il multiplie en vain les avertissements face à la montée en puissance de l'Allemagne hitlérienne.

Il est nommé Premier ministre le 10 mai 1940. Il se révèle alors un chef de guerre fermement décidé à conduire son pays à la victoire. Dans son premier discours, il déclare n'avoir "rien à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur".

Pendant la guerre, il se rapproche des Etats-Unis, puis conclut un accord avec Staline, mais reste méfiant à l'égard des communistes.

Battu aux élections en 1945, il reste un politique influent. Il dénonce la menace communiste dans son discours de Fulton, le 5 mars 1946. Il invente l'expression "rideau de fer".

Il est réélu premier ministre en 1951. Il reste au pouvoir jusqu'en 1954 puis se retire de la vie politique.

2ème étape: Repérer de quoi il s'agit: le thème:

Est- ce un texte traitant des institutions, de la vie politique, économique, culturelle, religieuse?

Est-ce un texte parlant de l'action d'un dirigeant?

Est-ce un texte traitant de relations internationales, de conflits?

Repérer le vocabulaire et les expressions employées.

Réponse: Ce texte est un discours sur le thème des relations internationales: par conséquent, les peuples, les Etats et ensembles géographiques, mais aussi idéologiques concernés sont cités.

 

3ème étape: situer dans le temps.

1/ Dater et périodiser : quand se situe l'événement dont parle le texte? Quel est le déroulement des faits?

Il s'agit de noter les repères chronologiques: dates, périodes, vocabulaire chronologique (avant, autrefois, à présent, en ce moment, après, dans le futur, dans un avenir, naguère, aujourd'hui, bientôt....).

2/ Situer le texte: quelle est sa date de publication? Est elle contemporaine des faits? L'auteur a t'il bénéficié d'un recul, de quelle durée? Il s'agit de mesurer l'ampleur du décalage chronologique, de noter l'importance des faits survenus durant ce laps de temps.

Réponse: 3 : Ce texte parle des lendemains de la guerre, et évoque aussi en contrepoint la seconde guerre mondiale. Ce discours est prononcé début mars 1946 et la 2e GM a pris fin en aout 1945. Par conséquent les faits qu'il évoque sont relativement récents, voire actuels. Churchill a donc peu de recul par rapport à ce qu'il cite, néanmoins c'est un homme politique expérimenté, et dans ce discours il a très bien senti ce qui allait se passer ensuite et ce qui se passait à l'est du « rideau de fer », selon son expression.

4ème étape: Situer dans l'espace: (aide avec la carte 3p 36).

1/Localiser: s'agit t'il d'une ville, d'un passage stratégique, d'un pays, d'un ensemble régional, d'un système d'alliances?

Il est fait référence au Commonwealth (ensemble des îles et colonies et ex-colonies britanniques), mais aussi à la Grande Alliance de la 2GM (USA, GB, URSS).

2/ Changer d'échelle: dans quel ensemble plus vaste prennent place les espaces concernés (ensemble idéologique, géographique, économique, militaire, politique.......)

Les évènements rapportés dans ce discours se situent tout d'abord en Europe, mais aussi dans le reste du monde « à travers le monde ». C'est l'ensemble des relations internationales qui sont concernées par ce discours.

Quelles sont les zones occupées par les Alliés en Europe Orientale? Par les soviétiques?

Remarque : pas de références directe à l'Afrique, car elle était quasiment entièrement colonisées à cette date.

5ème étape: préciser le contexte. Identifier les allusions au contexte politique, économique, idéologique, social, national, international.

Exemple: pourquoi « nos amis et alliés russes »?

Vérifier les faits: quel est « ce contrôle très étendu et constamment croissant de Moscou »?

Préciser la situation : pourquoi l'influence soviétique se fait elle sentir plus précisément en Europe Orientale?

Pourquoi Athènes est elle libre?

Quel est le statut de Berlin à cette date?

6éme étape: Dégager la portée du texte. Confronter le texte aux événements qui ont suivis. Dans quel mesure le texte a t'il agi sur les événements? Les craintes émises, les décisions annoncées, les certitudes énoncées, les espoirs formulés se sont ils vérifiés?

Le recul chronologique permet de répondre. Par exemple l'appel lancé par Churchill aux américains est entendu un an plus tard : il en résulte la doctrine Truman de « l'endiguement » (containment) et le plan Marshall (1947), auxquels les soviétiques répondront en énonçant la doctrine Jdanov.

7éme étape: Elargir la recherche: c'est à dire confronter le texte à d'autres points de vue.

En quoi le point de vue de l'auteur est il celui de ses contemporains? Reflète t'il le point de vue d'une minorité ou d'une majorité, les a priori d'un groupe social?

Par exemple, en mars 1946 l'opinion publique occidentale est encore favorable à l'URSS en raison de son rôle dans la défaite de l'armée allemande et des sacrifices consentis par ses populations. L'URSS à cette date n'était pas perçue comme un état dangereux, ou alors par une minorité de gens. Les communistes représentaient plus de 25% de l'électorat en France. Le point de vue de Churchill est donc celui d'une minorité.

 

Les grands axes d'étude du texte:

  1. Le monde au lendemain de la guerre

A. Les grands vainqueurs « nos amis les russes »

B. Une Europe ruinée et divisée 

  1. L'attitude soviétique:

A. L'Idéologie révolutionnaire

B. L'opportunisme de Staline

C. L'exagération de Churchill, ce que le texte ne dit pas. Il oublie de parler de l'Afrique et des peuples colonisés en général, qui eux aussi sont soumis à une domination étrangère, et qui sont privés de droits civiques. De plus, la poussée qu'il décrit n'est valable surtout que dans les zones occupées par les soviétiques, et en Yougoslavie (cas à part: Tito)

  1. Churchill visionnaire:

A. Doctrine Truman et Plan Marshall

B. La doctrine Jdanov.

Conclusion: un texte visionnaire, mais dont il faut souligner les limites car il représente le parti d'une minorité à cette date.

 

 

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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 21:18

Les relations internationales depuis 1945.

 

Raymond Aron qualifiait ces relations de « paix impossible, guerre improbable ».

 

Les relations internationales depuis 1945 à nos jours, dans le monde, ont été marquées par l’affrontement entre les deux grands vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale : les USA et l’URSS. Cet affrontement s’est soldé par la victoire des USA sur l’URSS, et ce faisant on est passé d’un monde bipolaire à un monde multipolaire ou les USA sont la seule superpuissance.

 

Cet affrontement a pris le nom de « guerre froide », mais il faut bien se rendre compte que pour de nombreux pays dans le monde cette guerre n’a rien eu de « froide ».

 

Au sujet de ces relations entre les deux grands (USA – URSS), Raymond Aron (mort en 1983, un penseur du libéralisme, qui a écrit de nombreux éditoriaux dans le Figaro) disait que la paix était impossible, mais la guerre improbable.

C’est ce qu’il va nous falloir comprendre, car étudier les relations internationales de 1945 à nos jours c’est  poser ce paradoxe de guerre impossible, et de paix improbable : c’est chercher le sens d’un équilibre mondial entre guerre et paix, et le sens du passage d’un monde bipolaire à un monde multipolaire avec une seule superpuissance

 

Ceci étant, étudier les relations internationales de 1945 à nos jours, c’est aussi s’interroger sur les relations internationales depuis la chute de l’URSS, et surtout depuis le 11 septembre 2001, c’est donc chercher à expliquer le nouvel ordre mondial, né de la chute de ce supergrand, qu’était l’URSS.

 

 

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