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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 11:28

 

C. Les limites du village planétaire.

* Des différences de développement à toutes les échelles.

En effet des différences de développement apparaissent à toutes les échelles :

1/ à l’échelle locale : Doc : photo de SDF à Brooklyn. Photo de favelas à Rio face au quartier d’affaires. Photo d’un quartier d’affaire en Afrique…..Mettre en évidence des contrastes importants au sein même des villes.

2/ A l’échelle nationale : Différences de développement entre les différentes régions d’un même pays. Contraste par exemple entre la région parisienne et la région Auvergne par exemple, entre Allemagne est et Ouest. Différence de développement au Brésil (Voir dossier sur Allemagne et Brésil dans le manuel).

3/ A l’échelle internationale : entre pays riches et pays pauvres (projection carte par anamorphose du PNB et de l’IDH)

Définition IDH : indice de développement humain calculé par ONU, prenant en compte le niveau de revenu, le niveau d’alphabétisation, l’espérance de vie, l’accès aux soins, et même le niveau de liberté (presse, télé), l’accès aux moyens de communications……

Définition PNB : ensemble des revenus dégagés par les activités d’un pays.

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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 11:06

III. Vers un village planétaire ?

 

A. Les facteurs de convergence au niveau mondial et l’idée de village planétaire.

àUn métissage des cultures (doc 4 p 146) :

           Idée de récupération d’une culture par une autre : le rythm’n blues transformé en reggae et ska.

Exemple du Père Noël et de Coca-Cola, Halloween et la toussaint

           L’idée du « village planétaire »...( Mc Luhan, en 1962, dans La Galaxie Gutenberg, prédit la fin du papier et le développement d'un village mondial.). Dans cet ouvrage l’auteur prévoit avec l’avènement des NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication), une sorte de contraction de l’espace qui abolirait les distances et les frontières entre les hommes. (Voir aussi dans « Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley).

          ….mais la réalité des villes mondiales, dont la définition a été donnée par Sakia Sassen, une sociologue qui se basait essentiellement sur des critères économiques et financiers (NY, Londres et Tokyo). Puis un groupe d’études américain (GAWC) a élargie la définition en incluant d’autres critères qualitatifs et quantitatifs, et en notant les villes ainsi de 0 à 12 pts.


IMPORTANT : On peut considérer qu’une ville est mondiale, si elle possède un aéroport d’importance mondiale, un centre financier lui aussi de même importance, ainsi qu’un rayonnement culturel et artistique. Egalement si elle concentre des centres politiques décisionnels,  des centres de recherche…Une ville mondiale c’est donc un pôle décisionnel de rang mondial.


             L’altermondialisme, un courant de pensée et d’action de solidarité à l’échelle mondiale, qui finalement ne résiste pas à la mondialisation, mais en propose une différente. L’altermondialisme est donc un facteur d’uniformité au niveau mondial.

Néanmoins il faut voir que  les plus concernés par ce mouvement de solidarité en sont exclus, car ils ne peuvent pas matériellement y participer.

C’est pour cela que  José Bové en 2003 fait dans le Larzac son Porto Alegre français : un rendez –vous altermondialiste « dissident » en quelque sorte.

 

 

B. Un village mondial, ou Archipel Mégalopolitain Mondial (O. Dolfuss)

Doc : « Inventory of world cities » by GaWC, GaWC Research Bulletin 5, publié en 1999.

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à Archipel : ensemble (chapelet) d’îles relativement proche les unes des autres. Ces îles sont situées sur une mer beaucoup plus grande.

La notion d’AMM est une notion qui précise le concept de villes globales et qui a été élaborée par Olivier Dolfuss en 1996. En ce sens les villes globales si elles sont bien reliées entre elles par des moyens de communications modernes, restent cependant « isolées » de nombreux autres lieux du monde qui ne bénéficient pas du même niveau de développement.

Ce qui invite aussi à parler d’archipel, c’est la différence de pouvoirs énormes entre ces villes globales et de nombreux autres lieux du monde. En effet ces villes globales concentrent 90% des transactions financières et 80% des innovations scientifiques.

Remarque : cette carte date de 1999, quelles autres villes pourraient y être ajoutées en 2013 ? Pourquoi ?

Possibilité de rajouter de nos jours des villes d’Inde telles que Mumbaï ou New Delhi. Mais aussi une ville telle que Dubaï, qui s’est largement ouverte. Dubaï est un lieu de passage pour les navires portes -conteneurs. Dubaï s’ouvre au tourisme et développe aussi un important centre d’affaires.

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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 10:58
  1. Les freins à la mondialisation :

à La tentation protectionniste de certains pays riches.

EX : PAC(politique agricole commune) de l’Union Européenne, ou bien le système de subventions agricoles pour les USA. Objectif pour ces deux ensembles régionaux: continuer à pouvoir assurer leur sécurité alimentaire (capacité à subvenir aux besoins alimentaires de la population d’un pays). Du coup cela fausse les règles la libre-concurrence et constitue une concurrence déloyale vis-à-vis des agriculteurs des pays des Suds.

--> Des oppositions au sein même de l’OMC, notamment dues au commerce agricole. Fondation de groupes :Groupe de Cairns link

Le groupe de Cairns a été créé en août 1986 à Cairns en Australie. Il réunit la plupart des pays en développement qui sont agro-exportateurs (exportateurs de biens agricoles).

Il s'agit d'un groupe hétéroclite aussi bien au niveau géographique qu'au niveau économique. Le Groupe de Cairns se compose de 19 pays : Australie, Afrique du Sud, Argentine, Brésil, Colombie, Costa Rica, Bolivie, Canada, Chili, Indonésie, Malaisie, Guatemala, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Paraguay, Pérou, Philippines, Thaïlande, Uruguay.

Suite au protectionnisme persistant de la part de l'Union européenne (Politique agricole commune) et des États-Unis, ces pays se sont donc réunis pour réussir à libéraliser le marché agricole mondial. Ils se sont illustrés notamment lors de l'Uruguay Round (1986-1994) du GATT et continuent à travailler ensemble lors des conférences ministérielles de l'OMC, notamment sur le cycle de Doha. Le gouvernement australien préside cette union et coordonne les différentes activités du groupe telles que leurs réunions. Les membres du groupe de Cairns ont tenu 26 réunions à l'échelon ministériel depuis 1986. Les réunions ministérielles les plus récentes sont celle de San Jose au Costa Rica, du 23 au 25 février 2004 et celle de Cancun aux Mexique, en septembre 2003 pour préparer la conférence ministérielle de Cancun de l'OMC.


à Les particularismes régionaux (défense des identités régionales : Bretagne, Corse, Alsace, Catalogne, Basque….). Doc à distribuer « drapeaux régionalistes ».

Doc 6p 147. « identité régionale et produit monde » (le coca corse, et la réponse de SOCOBO)

Question : Qu’illustre ce document ?

Résistance corse face à la mondialisation du goût. Réappropriation d’une identité régionale via un produit de diffusion mondiale.

Question 2 : Quelle est la réponse de SOCOBO ?

SOCOBO essaie dans sa réponse d’intégrer un corse dans l’image de sa marque. Coca essaie aussi de pénétrer le marché corse avec une bouteille bilingue. Cela témoigne de la résistance des identités régionales face à la mondialisation du goût.

Remarque : les particularismes régionaux sont nés en France au moment de l’intégration des différentes campagnes à un état national et central, lorsque le français s’st imposé partout avec la IIIe République.

à Doc 3 p 146 « Les grandes dates de l’altermondialisme ».

Question 3 p 146 : que recherchent les altermondialistes ?

Les altermondialistes cherchent à mettre en place une mondialisation à visage humain. C'est-à-dire qu’ils dénoncent les excès du libéralisme qui remet en cause les droits humains

Les mouvements anti-mondialisation qui étaient contre la libéralisation des échanges sont maintenant dépassés par les alter-mondialistes qui prônent une mondialisation mais « à visage humain », qui prendrait plus en compte les plus démunis.

 

 

à Conclusion II.C : ces freins à la mondialisation nous montrent qu’en dépit de certaines apparences d’uniformisation, le monde actuel présente une importante diversité, qui doit s’entendre comme une grande variété de situations d’identités qui entendent bien être prises en compte. Il faut cependant remarquer que la montée de ces particularismes peut être lue comme une réaction de l’échelon local à une intégration à une échelle supérieure.

 

Conclusion II : La mondialisation est un processus d’intégration des différents échelons du monde (local, national, régional) à l’échelle mondiale. Cette intégration des différents lieux de la planète à cet échelon mondial est porteuse de disparités, c’est-à dire d’inégalités. Certains lieux sont privilégiés, tandis que d’autres moins, voire pas dut tout. Des espaces sont valorisés et d’autres souffrent. Dès lors, on est en droit d’émettre l’hypothèse que ce sont ces disparités et ces inégalités (spatiales, économiques, qui se traduisent en termes sociaux) qui révèlent la diversité du monde, c'est-à-dire sa variété. Il semble en effet que celle-ci s’exprime comme un instinct de survie face à une intégration à l’échelon mondial, qui se décline avant tout d’un point de vue économique et très peu d’un point de vue politique.

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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 18:07
  1. Les acteurs et les lieux de la mondialisation :

 1/ Les acteurs gouvernementaux : ONU et toutes les organisations qui en dépendent: OMS, PNUD, FMI, Banque Mondiale, OMC. Noter que l'ONU connait des difficultés car les USA sont mauvais payeurs.

à également le G8 :  USA, Japon, GB, Italie, Canada, France, Allemagne, Russie.

un groupe informel de discussion entre les chefs d’Etat et de Gouvernement des pays les plus industrialisés du monde. Le G8 a pour objectif d’identifier les mesures à prendre sur les grandes questions touchant à la mondialisation et de favoriser leur mise en œuvre dans les organisations internationales compétentes. Sans personnalité juridique, ni secrétariat permanent, le G8 ne prend pas de mesures de caractère obligatoire et exerce essentiellement un rôle d’impulsion.

 

à Les états aussi sont des acteurs qui facilitent la mondialisation, par leurs associations et la mise en place de marchés communs.


Composé de six membres à sa création en 1975, puis de sept en 1976 avec le Canada, le groupe est maintenant identifié comme « G8 » du fait de l’inclusion de la Russie qui a été progressive de 1992 à 2003 (participation à part entière au Sommet d’Evian). Les ministres des Finances continuent à tenir néanmoins quelques réunions en format G7. L’information des pays européens non membres du G8 est assurée par la présidence de l’UE, et le Président de la commission européenne participe aux sommets depuis 1977.  

2/ Les acteurs non gouvernementaux : les ONG : MDM, Croix- Rouge, WWF, Greenpeace, MSF (carte du déploiement de MSF : montrer que l'on retrouve la disparité Nord/ Sud car les bureaux sont au Nord et les zones d'interventions au Sud), Oxfam (regroupement de 13 ONG qui luttent contre la pauvreté et la misère partout dans le monde)

 

3/ Tentative de Schéma d’organisation de la mondialisation: il faut distinguer ici différents lieux, suivant le modèle théorique centre/périphérie. Le centre domine et organise l’espace mondial (en l’occurrence il organise ainsi le système-monde) tandis que les périphéries sont exploitées, voire dominées. Ce modèle reproduit en fait la géographie Nord/Sud du monde actuel.

à Les pays de la Triade sont au Nord et ils organisent le système-monde. Ils cumulent de nombreux pouvoirs qui assurent leurs capacités de décision au niveau mondial : pouvoir financier qui s’inscrit géographiquement dans les quartiers d’affaires et les principales bourses reliées entre elles et qui assurent les flux mondiaux de capitaux, pouvoir politique (sièges des principales organisations mondiales sont au Nord, dont de nombreux à NY, cf carte du déploiement de MSF par exemple), pouvoir économique (avec le contrôle des instances dirigeantes de régulation économique mondiale), pouvoir militaire (cf chapitre I sur la puissance des USA pour exemple), pouvoir culturel (avec la diffusion de modèles culturels dominants comme la nourriture, les films, les vêtements, etc…), pouvoir technologique et scientifique (principales universités et labos de recherche) qui sont nécessaires au développement des activités. On retrouve dans ces pays de la Triade les principales villes mondiales qui sont classées en fonction des critères qui viennent d’être énumérés.

à Dans les premières marges du Sud se trouvent les périphéries exploitées. Ces périphéries exploitées ont un poids certain dans le système-monde. Cependant malgré leurs poids ces périphéries ne possèdent pas une capacité décisionnelle décisive au niveau mondial. On considère dans cette catégorie, les « pays ateliers » (Inde, Chine, Brésil, Mexique, tigres et dragons asiatiques, etc…), aussi appelés « pays émergents ».

Les pays pétroliers représentent des cas à part, et peuvent être classées dans la catégorie des périphéries exploitées, car ils ne possèdent pas tous les pouvoirs nécessaires à la prise de décisions au niveau mondial.

à Les périphéries dominées sont celles dont le pouvoir de décision au niveau mondial est quasi-nul. On trouve dans cette catégorie les républiques bananières d’Amérique centrale, de nombreux pays africains dont la situation politique et économique est très fragile, voire difficile, ainsi que des pays asiatiques. Ils forment le groupe des Pays les Moins Avancés, et des Pays les Plus Endettés.

à Viennent ensuite les pays de la petite Triade, dont le poids est grandissant, mais sans commune mesure avec ceux de la « grande » Triade.

 

Centre organisateur : les pays de la Triade.

Périphéries dominées

Petite Triade.

Périphéries exploitées

<!--[if !vml]-->schéma centre Triade / périphérie (intégrée et aussi dominée) / petite Triade <!--[endif]-->

_ Les firmes multinationales ou FMN (ex: Nike): ce sont elles qui poussent à la globalisation des échanges, et qui impulsent l'économie mondiale en premier lieu. Elles ont souvent leur siège social dans un pays du Nord, avec les fonctions de recherche-développement. La fabrication, elle est confiée aux pays du Sud (pays émergents ou pays ateliers comme la Chine) car la main d'oeuvre y est moins chère et plus "docile".

_ Les pays développés: acteurs majeurs de la mondialisation. (Triade); Ce sont eux qui impulsent le commerce mondial, via les structures de coopérations, via le rôle d'organisations informelles telle que le G8, et aussi par leur capacité d'investissement. Ce sont les pays développés qui pour la plupart imposent comme norme le libéralisme économique et politique (vu comme un remède aux conflits et à la pauvreté).

_ Les centres d'impulsions : on parle de villes mondiales (expliquer pourquoi les villes, ce qu'elles sont et ce qui permet de les classer : bourses, sièges entreprises: carte des sièges des principales FMN); Dans ces villes, les quartiers d'affaires sont les lieux centraux de la mondialisation, et dans ces quartiers, ce sont les étages supérieurs qui concentrent les pouvoirs de décisions.

_ Les ports et les hubs : là ou se réalisent la majorité des échanges mondiaux. Ce sont des  "noeuds"  qui concentrent le trafic mondial.  Ce  sont aussi et surtout des espaces  de transit et  de redistribution.

Analyse de la photo du port de Singapour. Mise en évidence du rôle principal des navires porte-conteneurs.

_ Les pays ateliers: PED comme la Chine, le Brésil, l'Inde : pour ces 3 états on parle d'Etats continents, rapport à leur surface, et à leur population.

_ Les dragons asiatiques (Singapour, Hong-kong, Thailande, Corée du sud): pays ateliers, qui sont en passe de devenir des pays riches dans un avenir plus ou moins proche)

_ Les « bébés tigres » (Malaisie, Vietnam, Indonésie): ce sont les nouveaux pays ateliers.


__ Les pays en marge de la mondialisation: ce sont les PMA (Pays les moins avancés). Ce sont des pasy qui ont connu ou connaissent encore la guerre et la famine. Parmi ceux-ci, nombreux sont en Afrique.

conclusion : nécessités infrastructures couteuses pour impulser la mondialisation des échanges, nécessités de savoir-faire et de technologies avancées. Toutes ces nécessités sont le reflet des disparités qui existent dans le processus de  mondialisation.

 

 

 

 

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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 17:50

I. Les grands découpages du monde actuel:

A. Les aires de civilisations de Samuel Huttington.

B. Les grandes divisions géopolitiques actuelles 

C. Les alliances régionales aujourd’hui : quelles sont elles et pourquoi existent-elles ?

 

II. La mondialisation des échanges :

 

  1. L’explosion des échanges mondiaux : dossier de cartes :
  1. Les flux de produits manufacturés :
  2. Les flux de matières premières
  3. Les flux financiers
  4. Les flux d’informations.

à Depuis 1950  les échanges mondiaux ont été multipliés par 7 en valeur.

à Cette hausse des échanges a été rendue possible grâce aux intégrations régionales, c'est-à-dire aux accords régionaux (CEE dès 1957, ALENA en 1994)

à Surtout cet accroissement des échanges est historique : après la 2ème Guerre Mondiale, le protectionnisme (= mettre les produits du pays à l’abri de la concurrence en élevant les droits de douane) a été remis en cause. Cela a débouché en 1947 sur des accords de coopérations douanières baptisés GATT (Accord général sur les marchandises et les échanges). 23 pays signataires. USA sont les instigateurs de ces accords. Ce sont ces accords qui ont donnés naissance à l’OMC en 1995 (après les accords de Marrakech en 1994). Ces accords visent à abaisser les barrières douanières entre les pays signataires dans un but de coopération économique et de développement. De plus il s’agissait aussi implicitement de soutenir le système libéral (prôné par les Etats-Unis) face au système communiste, en pleine période de guerre froide.


à Explosion des échanges mondiaux est aussi rendue possible grâce à la révolution des transports qui a eu lieu depuis le XIXe siècle.

1/ Transports de biens et de personnes tout d’abord : biens échangés et personnes qui réalisent ces échanges : au XIXe : le chemin de fer se met en place, puis après vient la révolution du moteur diesel qui se propage dès la fin de la 1ère GM, puis après 1956 et la guerre des 6 jours (blocage du canal de Suez), les bateaux voient leur tonnage augmenter de manière significative, progrès de l’aviation.

Progrès et développement des transports maritimes avec le conteneur qui abaisse encore les coûts de transport, et réduit les coûts liés aux ruptures de charges (mer/ rail/ route).

2/ Transport de l’information également : télégraphe, téléphone, ordinateur, révolution de l’internet qui entraîne une croissance exponentielle des flux d’informations (projeter carte des débits mondiaux et montrer disparité dans la répartition des flux avec de nouveau une inégalité Nord/Sud).

à Cette hausse des échanges internationaux est aussi allée de pair avec une certaine spécialisation des pays. On parle ainsi de nos jours de DIT (division internationale du travail) : des pays se spécialisent dans les matières premières brutes (exemple : le Mali qui produit du coton), d’autres les transforment. Les pays du Nord se spécialisent dans les services et la recherche (commerce, finance, recherche, aide et services aux entreprises (conseil)).

 

On pourra cependant remarquer que les échanges sont inégaux, car les pays du Nord sont ceux qui concentrent les emplois ayant la plus forte valeur ajoutée.  Ceci nous amène à dire que la mondialisation est un processus qui reflète les disparités entre états qui existent au niveau mondial. Disparité étant entendu (« comme vous le savez bien entendu ») comme un synonyme d’inégalité.

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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 17:40

Le Monde aujourd’hui : diversité et disparité.

 

 

          Dans un contexte de croissance des échanges mondiaux, économiques, financiers, techniques, culturels, on parle aujourd’hui de mondialisation. Ce terme provient de l’anglais globalization et a été promu en 1983 par Théodore Lewitt, dans un article publié dans l’Harvard Business Review, et intitulé « The Globalization of Markets ». Dans cet article l’auteur prévoyait l’avènement d’une société globale dénuée de toute différence nationale, régionale ou locale et qui se fondrait sur une uniformisation des modes de consommations à l’échelle planétaire.

Largement repris par les médias ce terme va connaître un succès fulgurant.

En 1985, Kenichi Ohmae, un gourou de l’économie mondiale publie à NY un livre : « La Triade, l’émergence d’une stratégie mondiale de puissance ». Pour cet auteur le développement mondial des FMN (Firmes multi-nationales) doit dépasser le cadre national pour organiser la conquête des 3 grands marchés développés (UE, USA, Japon).

Compte tenu de ces prévisions et de l’évolution du monde après la chute de l’URSS, peut on parler aujourd’hui d’uniformisation ? Cela semble difficile au regard de la diversité et des disparités du monde actuel. En effet, le monde présente une grande variété de facettes (diversité = originalité) notamment culturelles, mais il présente aussi de grandes disparités (disparité = inégalité).


La problématique de ce chapitre pourrait donc être de savoir quelles sont les grandes fractures qui caractérisent notre monde et quels sont les liens qui l’unissent.


      Pour pouvoir répondre à une telle question en si peu de temps, nous procéderons en trois moments.

Tout d’abord, nous nous pencherons sur les principaux découpages du monde actuel.

Puis nous nous intéresserons au monde d’un point de vue économique.

Viendra ensuite le temps d’une analyse des niveaux de développement dans le monde.

 

 

I.     Les principaux découpages du monde actuel :

 

  1. L’aire des civilisations de Samuel Huttington. Carte 2 p 142.

Supports : vidéo du  Dessous des cartes  consacré au «  choc des civilisations » + questionnaire distribué pour vérifier la compréhension de la vidéo.

Objectifs :

1/ critiquer la notion de « choc de civilisations » en relativisant les grands ensembles de découpages proposés par S. Huttington.

2/ introduire la complexité du monde contemporain.

à Faire passer la vidéo et remplir le questionnaire.

à Distribuer les deux textes :

1/ un extrait d’article du Foreign Affairs, écrit par S. Huttington qui explique sa position et sa vision des rapports mondiaux.

2/ un extrait d’une communication du FIG de St Dié d’octobre 2002 de Joseph Yacoub.


Question 1 : définir ce qu’est une idéologie.

R : Une idéologie est un ensemble d’idées proposant une représentation du monde, un système politique. 


Question 2 : Citer un pays relevant de chacune des civilisations citées.

Civilisation occidentale : Etats-Unis, France.

Confucéenne : Chine, Vietnam.

Japonaise : Japon.

Islamique : Turquie, Arabie Saoudite, Iran, Algérie, Indonésie.

Hindouiste : Inde.

Slave orthodoxe : Russie, Serbie.

Latino-américaine : Brésil, Mexique, Argentine.

Africaine : République Sud-africaine, Ethiopie.


Question 3 : Quelles sont les critiques portées contre la thèse de Huntington ? Donner un exemple.

Les critiques contre la théorie du choc des civilisations sont :

_ Les mondes d’une civilisation ne sont pas homogènes.

* Exemple pour l’orthodoxie l’Empire Byzantin et la Bulgarie se sont opposés violemment.

Un autre exemple c’est la division au sein de l’Islam entre sunnisme et chiisme.

_ Les civilisations sont en contact et s’influencent mutuellement.

* Exemple : la mondialisation.

 

B. Les grandes divisions géopolitiques actuelles :

Pour comprendre le monde actuel, il y a nécessité d’un retour en arrière.


Pour cela regarder la carte du monde bipolaire en 1960 (carte pp. 46-47).


Question : comment était organisé le monde pendant la Guerre Froide ?

R : en deux camps opposés, avec deux idéologies opposées. Peu de pays non-alignés ( =qui n’étaient alignés sur aucun des deux blocs, nés après la conférence de Bandoung 1955 qui débouche sur la conférence de Belgrade en 1961 qui pose les bases du mouvement des pays non-alignés).


Question 2 : comment est organisé le monde politiquement de nos jours ? (carte 1 p 144).

R : En 1991 l’URSS s’est effondrée, et avec elle quasiment tout le monde communiste. Il ne reste plus que la Chine et la Corée du Nord qui sont communistes de nos jours.


Aujourd’hui la ligne de clivage politique du monde se situe entre pays dits démocratiques, et les pays ayant un régime politique autoritaire.

L’on constate que nombre de ces régimes autoritaires se situent en Afrique, au Moyen Orient et en Asie principalement, mais aussi en Amérique du Sud (Paraguay, Surinam, Cuba, Guatemala).

Les pays libres représentent seulement 46% des Etats de la planète. Sur plus de 192 états souverains à travers le monde, seulement 82 sont des démocraties à part entières (source : Programme des Nations unies pour le Développement, 24 juillet 2002).

Définition état souverain : qui exerce sa souveraineté à l’intérieur de ces frontières ( = autorité que l’Etat possède sur l’organisation de son territoire (armée, justice, monnaie, police, fiscalité, éducation, ….)


Question 3 : quelles sont les autres lignes de clivages du monde actuel (carte 1 p 150) ?

R : de nos jours une des principales lignes de clivage du monde est la limite Nord/Sud qui est une limite qui se marque en terme de développement, notamment économique. L’on constate que 20% de la population mondiale concentre 80% de la richesse mondiale (tableau 4 p 151).

La principale fracture du monde aujourd’hui semble bien être d’ordre économique.

On note aussi l’importance des 3 pôles de la Triade (USA, UE, Japon) qui concentrent l’essentiel du PNB mondial, tandis que le Sud (avec une majuscule) concentre l’essentiel de la population mondiale.


Question 4 : qui a une position dominante dans le monde aujourd’hui dans les domaines politiques, économiques et culturels ? (dossier pp 52-53)

Domaine politique : carte 4 p53 sur la décision d’intervenir en Irak en 2003.  Faire les 3 questions.

R : l’on constate que la majorité des états du monde (ONU) étaient contre la décision américaine d’intervenir en Irak sans un mandat de l’ONU (30 pour et 161 contre). Malgré cela les USA sont tout de même intervenus. Cela montre qu’ils n’accordent de l’importance à l’ONU que lorsque cela peut les servir. Surtout cela prouve qu’ils peuvent passer outre les décisions de l’ONU sans être ennuyés.

Domaine militaire (carte 3 p 52) : Cela est directement en lien avec leur puissance militaire (illustration avec la carte par anamorphose des dépenses militaires dans le monde 3 p 52). En effet nul pays ou même ensemble de pays ne peut rivaliser avec eux. L’UE européenne en termes de dépenses militaires arrive en 2nde position, mais elle ne représente à 15 qu’à peine plus de 40% des dépenses américaines. Quant à la Russie elle ne dépense que l’équivalent de 20% du budget US et la Chine moins de 18%.

Domaine culturel : carte 5 p 53 : là encore les USA sont leaders en Europe ou les 2/3 des films sur le marché sont américains.

+ Mais il faut aussi ajouter la diffusion du modèle de l’American Way of Life (société de consommation), l’image du self-made-man qui contribue à propager ce mythe de l’American Dream (Joe Dassin : « L’Amérique elle est à moi et je l’aurais ! »).

 

C. Les alliances régionales aujourd’hui : quelles sont elles et pourquoi existent-elles ?

Planisphère avec projection polaire des principales associations dans le monde : 2 p 144.

Question 1 : quelles sont les principales alliances militaires de nos jours  et qui les organisent ?

R : les principales alliances militaires qui existent depuis la fin de la Guerre Froide et la dissolution du Pacte de Varsovie sont l’OTAN, l’OéA (organisation des états américains : ensemble des états américains moins Cuba, l’ANZUS (Australie, Nvelle Zélande et USA) et l’OUA (organisation des états africains regroupant l’ensemble des états africains). On constatera que l’OUA est une organisation qui manque d’unité politique, ce qui nuit à la prise de résolution. De plus l’OUA dispose de faibles moyens en comparaison des Etats-Unis d’Amérique.

Ce sont donc les USA qui organisent les principales alliances militaires mondiales, ce qui est à mettre en relation avec leur budget consacré à la défense.

Il faudrait aussi ajouter l’ONU qui dispose de forces d’interventions, et qui de ce point de vue peut être vue comme une organisation militaire mondiale.


Question 2 : quelles sont les principaux ensembles économiques régionaux (synonyme de continent dans ce cas précis à l’échelle mondiale) ?

R : De nombreux Etats se regroupent dans des associations économiques ou politiques, ce sont : L’Union européenne en Europe, l’ALENA en Amérique du Nord et le MERCOSUR en

Amérique du sud (et la Communauté andine : Pérou, Colombie, Venezuela, pays d’Amérique

centrale), l’ASEAN en Asie, l’APEC réunit les pays autour du Pacifique (Australie, Nouvelle-

Zélande, Argentine, pays asiatique de la façade pacifique…). La Russie a adhérée à l’APEC.

 

Trace écrite : On peut donc dire que de nos jours les états se regroupent pour des raisons de sécurité ou bien pour des raisons économiques. On constate avec ces regroupements une nette prédominance des pays du Nord, en terme de puissance, et là encore un leadership américain qui tend cependant à être contrebalancé par d’autres organisations régionales (UE, OPEP notamment).

 

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Conclusion I sur les découpages du monde actuel :

On a assisté avec la chute de l’URSS en 1991 à la fin d’un monde bipolaire. De nos jours aucune nation  à elle seule ne semble pouvoir rivaliser sur le plan du leadership avec les USA. Le monde aujourd’hui est donc découpé politiquement entre états (193 actuellement à l’ONU) et entre organisations régionales économiques et militaires. Du point de vue culturel, même si il existe un leadership mondial des Etats-Unis, le phénomène est plus complexe. On a vu que la vision des aires culturelles mondiales de Samuel Huttington était séduisante pour certains, mais qu’elle était très critiquable car elle gommait les différences locales et confondait religion et civilisation. Cette vision manque en effet beaucoup de nuances, d’autant plus qu’elle laisse de côté les problèmes économiques et sociaux, qui sont d’une importance majeure pour toutes les sociétés du globe.

 

 

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